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 L'Erod

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tiphaine

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MessageSujet: L'Erod   L'Erod EmptyMar 15 Aoû 2006 - 21:48

voilà ici je vous tiendrez au courrant de l'avancement de mon histoire dont j'ai parlé dans "brouillon"...

donc voici le début mis au propre....

C'était une nuit sans lune, une de ces nuits si noires qu'on a l'impression d'étre devenus aveugle.
Le cavalier galopait à travers la plaine, jetant des regards tout autour de lui pour tenter de se situer, mais c'était peine perdu. Dans une tel obscurité il aurait été préférable de s'arréter. Au lieu de ça, le cavalier poussa sa monture à allonger ses foulées et il serra le paquet qu'il tenait contre lui. L'animal galopait avec peine, malgré cela il prit de l'élan et grimpa une colline à vive allure, quand il fut arrivé au sommet, son cavalier le stoppa, car le spectacle qui s'offrait sous ses yeux était des plus étonnant...Devant lui, s'étendait...La mer ! La mer ? Ici ? Une soudaine panique s'empara du cavalier, où était-il ? Aveuglé par la peur il tallona son cheval, ce dernier dévalla la colline, tournant le dos à la mer et rendu fou de fureur par l'hystérie de son cavalier et la douleur il se lança dans un triple galop. Et ce qui devait arriver, arriva. L'animal butta contre un rocher et tomba au sol dans un bruit sourd, envoyant son cavalier quelques métres plus loin.

L'homme ne reprit connaissance que quelques minutes aprés. Tandit qu'il se relevait, il lui sembla appercevoir des formes mouvantes non loin de lui. Se traitant d'imbécile il entreprit de rechercher le paquet qui lui avait échappé des mains lors de sa chute, il tatonait dans le noir quand un bruit étouffé se fit entendre dérriére lui. Il ne se retourna pas, s'obligeant à continuer ses recherches malgré tout, mais quand le bruit se fit entendre pour la 2éme fois, il consentit à jeter un coup d'oeil en arriére. Il pivota lentement sur lui même et retint un cris...Là devant lui, 3 paires d'yeux l'observaient. La panique le reprit soudain et il courru droit devant lui, trébuchant à maintes reprises pour enfin disparaitre, abandonnant par la même occsasion son mystérieux paquet à la nuit d'encre.

bon j'arréte ici pour aujourd'huis, je suis fatigué je vais me coucher

désolé pour les fautes Embarassed What a Face
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Hurrican
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MessageSujet: Re: L'Erod   L'Erod EmptyMer 16 Aoû 2006 - 7:13

trés bien ! C'est bien décris thumright
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tiphaine

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MessageSujet: Re: L'Erod   L'Erod EmptyMer 16 Aoû 2006 - 11:12

je pense qu'il y a beaucoup de choses à améliorer mais merci Embarassed

je prends le train et je vous écris la suite ce soir.
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Taowin

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MessageSujet: Re: L'Erod   L'Erod EmptyMer 16 Aoû 2006 - 13:16

L'histoire débute sous une nuit noire. Dans ces tenêbres, un cavalier monté sur un cheval epuisé semble perdu et lance des regards frenetique autour de lui, dans l'espoir de reconnaître la plaine qui s'étend sous yeux yeux apeuré. Il a peur, et sert de plus en plus fort le paquet qu'il tient contre lui. Inquuiet, il force son cheval a accelerer, alors que celui-ci est a bout de souffle. Soudain, l'homme apercoit une colline et decide d'aller a son sommet pour pouvoir se reperer plus facilement. Et lorsqu'il arrive a son sommet, il doit se tenir fermement pour ne pas tomber sous la surprise. Car devant lui s'étandait la mer a perte de vue.
_ C'est impossible, murmure t'il, abasourdi.
Soudain, son cheval se cabre, le faisant tomber, et s'enfuit au triple galop, comme si la mort était a ses trousses, laissant son maître inconscient giser au sol.

Quelques minute plus tard, l'homme se reveilla et se remit debout. Sa première pensée fut pour le paquet. Malgré la douleur, il s'efforca de le chercher en tatonnant dans le noir. Au bout d'un moment, il entendit un murmure. Il sursauta et scruta les tenebres. En vain. Alors, il mit le bruit sur le compte du vent. Quelque minute plus tard, il entendit le même murmure. Mais il ne voyait toujours personne. Alors, n'y tenant plus, il se leva.
_ Est ce qu'il y'a quelqun.
Silence. Mais trois paires d'yeux apparurent soudain. L'homme hurla de tereur et s'enfuit, abandonnant le paquet.
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Taowin

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MessageSujet: Re: L'Erod   L'Erod EmptyMer 16 Aoû 2006 - 13:19

Voila, j'espère que tu ne m'en voudra pas trop de l'avoir reecrit, mais j'avais envie de le faire Wink . A+
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Hurrican
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MessageSujet: Re: L'Erod   L'Erod EmptyMer 16 Aoû 2006 - 17:44

Lol yacine ! Very Happy
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tiphaine

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MessageSujet: Re: L'Erod   L'Erod EmptyMer 16 Aoû 2006 - 18:29

ben oui t'écris bien...non non je t'en veux pas... Wink

malheureusement pas de suite ce soir, il y a un gros orage et mieux vaut que j'éteigne l'ordi
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tiphaine

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MessageSujet: Re: L'Erod   L'Erod EmptyMar 29 Aoû 2006 - 21:33

finnalement ça commencera pas par le cavalier noir, mais par ça...
Very Happy

La vie était rude au petit village, isolé des grandes villes, il n'y avait ni eau ni électricité. Les habitants d'ici avaient toujours vécus de la pêche mais aujourd'hui la concurrence des supermarchés était trop grande et leurs poissons n'intéressaient plus personnes. Partout l'on disait que la vie en ville était plus facile, c'est ainsi que les habitants quittèrent peu à peu le village. Du moins les jeunes, car les anciens n'avaient nul envie de finir leurs vie dans l'univers urbain. Ils restèrent dans ce lieux qui les avait vu naître, toute leurs vie se résumait à ces quelques maisons et bateaux qui déjà tombaient en ruines. L'exode des villageois du petit village commença en mars 2008, quelques mois plus tard, seuls les anciens hantaient encore la place du village ou jadis régnaient l'effervecence des 1er jours de pêches. Le nouvel an se vit glacial, la mer était déchaîné et le vent mugissait. Les anciens n'eurent pas le coeur à faire la fête et fermèrent bien vite leurs volets tandis que dehors la tempête continuait à faire rage. Le dernier d'entres eux mourut en 2011, ses enfants et petits enfants vinrent lui rendre un dernier hommage. La pluie tomba froide sur le petit cimetière, le dernier habitant du petit village était mort. Bien vite les gens s'empressèrent de retourner dans leurs ville, une dernière fois on entendit des bruits de moteurs, quelques éclats de voix, et puis plus rien. Un volet grinça, mais il n'y avait plus personne pour le fermer. Pendant 21 ans le lierre recouvrit les façades des maisons, la mer rongea la peinture des bateaux, les mauvaises herbes envahirent la place et les jardins, c'est comme cela que Gabrielle découvrit le petit village, un village fantôme qui disparaissait sous la végétation. Seul se dressait encore vierge de lierre, le phare en contre bas, fière d'avoir essuyé les 21 dernières années s'en trop de dégâts, et les vagues venaient s'écraser tout contre lui alors que les voiles blanches déchirée des bateaux claquaient au vent comme un s.o.s.
Gabrielle avança jusqu'au centre de la place, sur la gauche il y avait 4 maisons dont ont ne pouvais deviner la couleur des volets tant la peinture par manque de soin avait était abîmées par l'air salée et la pluie. Les escaliers pour accéder à la porte d'entrée étaient recouvert de lierre et menaçaient de s'écrouler si quiconque s'y aventurait. Sur la droite se trouvaient 2 grange et une ancienne réserve où devait être stocké les paniers à poissons, dérriére ces bâtiments se trouvait une cour entouré de mur de pierre et une grande bâtisse aux nombreuses fenêtres qui surplombait le tout. Gabrielle s'approcha d'une des fenêtres manquant au passage de trébucher sur un volet tombé à terre. Les vitres étaient cassées et elle passa la tête à l'intérieur…La pièce était grande est sombre, une épaisse couche de poussière recouvrait le plancher moisi. Dans le fond trônait une magnifique cheminée en pierres sculptés, cette dernière était en très bon état tout comme les murs qui étaient fait de galets. Gabrielle tenta d’ouvrir la porte, elle tourna la poignée qui était une tête de cheval en bronze, mais la porte resta close, elle n’insista pas, repoussant la visite de la maison à une prochaine fois. Elle sauta un petit muret et s’assit face à la mer, quelques mouettes vinrent voler au dessus de sa tête en poussant des cris aigus.
Alors Gabrielle se souvint…Les mouettes criaient au dessus d’elles alors qu’elle venait d’apprendre la disparition de son père. On avait retrouvé le mat de son bateau qui s’était échoué ce matin sur la plage, son père y était accroché. Mais il était trop tard, la mer avait remplie ses poumons. Gabrielle avait alors à peine 3 ans. Puis tout était allé très vite, le chagrin de sa mère, le déménagement en ville, les études, le diplôme de chirurgie, Baptiste, le mariage, leurs 2 enfants…Et maintenant elle se retrouvait là. Assise sur une pierre à regarder la mer. Longtemps elle avait cru qu’elle ne pourrait jamais revenir en Bretagne et puis cela avait été plus fort qu’elle, ses racines bretonnes avaient commencé à ressortir malgré elle et elle s’était vu revenir sur les falaises. Peu à peu elle ne pu plus se passer de ces paysages accidentés, de ce vent violent et froid, de cette mer si arrogante…Dés qu’elle le pouvais elle quittait la ville et allait où ses pas la portait. Aujourd’hui le destin l’avait mené ici, dans ce village abandonné. Etrangement elle s’y sentie tout de suite comme chez elle. Elle se leva, regarda autour d’elle puis reprenant sa marche se promit de revenir.
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tiphaine

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MessageSujet: Re: L'Erod   L'Erod EmptyMar 29 Aoû 2006 - 23:07

la suite...


Toute la semaine Gabrielle pensa au petit village, elle attendait le week-end avec impatience et enfin ce fut l’heure de libération. Cette fois-ci elle emmena Baptiste son mari et leurs 2 enfants : Pierre et Nolwenn. Ils quittèrent joyeusement la ville. Depuis que Gabrielle avait renoué avec la Bretagne elle en était venue à détester la ville, le temps n’arrangea pas les choses et l’allergie de Gabrielle pour cette dernière finie par atteindre le reste de la famille.
Ils garèrent la voiture sur le côté d’un chemin et continuèrent à pieds à travers les bruyères. C’était le printemps et le vent s’était fait doux, faisant danser légèrement les herbes sauvages, même la mer paraissait plus calme. Ils marchèrent ainsi pendant deux heures avant d’arriver au petit village. Ils pique-niquèrent sur un banc de pierre devant le phare. Il y avait à côté d’eux un ancien potager entouré de muret à l’intérieur duquel quelques légumes continuer de pousser, maintenant le soleil resplendissait et l’on pouvait presque deviner la couleur des volets, certains avaient des teintes de bleu pâle et à toute évidence ceux de la grande bâtisse devaient être rouge bordeaux. Des mouettes s’invitèrent pour manger les miettes ; C’était comme si le village leurs tendait les bras, pour connaître des jours meilleurs. Alors Nolwenn se leva et regardant sa mère bien en face, lui dit :
-« Maman, si on venait habitait là ? »
La phrase résonna dans la tête de Gabrielle, car finalement depuis la toute 1er fois où elle avait aperçus le village elle avait pensé à ça sans vraiment vouloir se l’avouer. Elle regarda la place du village, l’espace d’un instant il lui sembla entendre les voix des marins qui rentraient de la pêchent, celles des femmes qui criaient et des éclats de rires d’enfants…
-« Maman tu as vu, il y a une chatte qui a fait ses petits dans la grange ! »

Gabrielle et Baptiste rachetèrent le village avec des amis, Anne et Pierrick, des anciens bretons qui avaient eux aussi décidés de quitter la ville. Baptiste et Pierrick mirent leurs talents de maçons à la restauration des bâtiments et bientôt le petit village retrouva toute sa beauté de jadis. Peu à peu une vie en quasi autarcie s’organisa, ils voulaient dépendre le moins possible du reste du monde. 2 ans plus tard, alors qu’ils venaient de terminer la restauration du village, un jeune couple se présenta. Alexia et Alexis, tout deux passaient en promenade par ici et finirent par venir y habiter. Ils emmenèrent dans leurs bagages 4 magnifiques chevaux. L’un était un fière alezan taillé pour la course aux longues jambes et à la tête d’arabe, l’autre était un grand frison aux yeux bienveillant, aux crins longs et ondulés et à la robe noire comme l’ébène. Les 2 autres étaient des juments, l’une était de la même race que le précédent et la dernière était une petite camargue à l’allure aussi nerveuse que sa robe était blanche.
Les 3 couples réunirent ensembles leurs économies et achetèrent les terrains alentours, ce qui comprenait une plaine d’herbes rases et de bruyères, une petite vallée où coulait une rivière, une forêt et quelques champs. Ils laissèrent les chevaux paîtrent où bon leurs semblait et les années passèrent.

40 ans plus tard, en 2072, Gabrielle fêta ses 72 ans entouré de ses enfants et petits enfants. Pierre s’était marié à Soléne l’ainée d’Anne et Pierrick, Nolwenn avait épousé Mao le fils d’Alexia et Alexis, la sœur de mao avait dit oui à Corentin le fils d’Anne et Pierrick et pour finir la cadette d’Anne et Pierrick se maria avec un homme qui était à l’origine de passage pour vendre ses tableaux et qui finalement resta au village. Tout ce beau monde avait eu à leurs tour des enfants qui inondaient de leurs rires la place du village et les prairies alentours. La vallée quand à elle était aujourd’hui envahis de chevaux tous descendants des 4 bêtes d’Alexia et Alexis, il devait en avoir au moins pas loin de 500 éparpillés un peu partout. Tous plus beau et sauvage les uns les autres, certains d’entres eux avaient étaient choisis pour être apprivoisés et occupés maintenant les anciennes granges transformés en écuries.
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MessageSujet: Re: L'Erod   L'Erod EmptyMer 30 Aoû 2006 - 9:49

sur un autre forum on m'a dit que je faisais des phrases trop courtes, quand pensez vous ? Confused
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florian
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MessageSujet: Re: L'Erod   L'Erod EmptyMer 30 Aoû 2006 - 14:18

Ah non je trouve pas. Moi au contraire je trouve sa clair et facile à lire.
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MessageSujet: Re: L'Erod   L'Erod EmptyMer 30 Aoû 2006 - 15:06

ah bon...Tant mieux...

J'ai quand même fait quelques petite modif...

Arrow L'histoire Du petit village

La vie était rude au petit village, isolé des grandes villes, il n'y avait ni eau ni électricité, et les habitants d'ici avaient toujours vécus de la pêche mais aujourd'hui la concurrence des supermarchés était trop grande et leurs poissons n'intéressaient plus personnes. Partout l'on disait que la vie en ville était plus facile, et poussé par le désir d’une vie meilleur les habitants quittèrent peu à peu le village. Du moins les jeunes, car les anciens n'avaient nul envie de finir leurs vie dans l'univers urbain, aussi ils restèrent dans ce lieux qui les avait vu naître, toute leurs vie se résumait à ces quelques maisons et bateaux qui déjà tombaient en ruines. L'exode des villageois du petit village commença en mars 2008, quelques mois plus tard seuls les anciens hantaient encore la place du village ou jadis régnaient l'effervescence des premiers jours de pêches. Les mois passèrent et le nouvel an se vit glacial, la mer était déchaîné et le vent mugissait. Les anciens n'eurent pas le coeur à faire la fête et fermèrent bien vite leurs volets tandis que dehors la tempête continuait à faire rage. De nouveau le temps qui passe, les semaines, les mois, les saisons, les années. Le cimetière se remplissait. Le dernier d'entres eux mourut en 2011, ses enfants et petits enfants vinrent lui rendre un dernier hommage tandis que la pluie tombait froide sur le petit cimetière, le dernier habitant du petit village était mort. Bien vite les gens s'empressèrent de retourner dans leurs ville, une dernière fois on entendit des bruits de moteurs, quelques éclats de voix, et puis plus rien. Un volet grinça, mais il n'y avait plus personne pour le fermer. Pendant de nombreuses années le lierre recouvrit les façades des maisons, la mer rongea la peinture des bateaux, les mauvaises herbes envahirent la place et les jardins. Un village fantôme qui disparaissait sous la végétation, oui c’est comme cela que Gabrielle découvrit le petit village, seul se dressait encore vierge de lierre, le phare en contre bas, fière d'avoir essuyé les 21 dernières années s'en trop de dégâts, et les vagues venaient s'écraser tout contre lui alors que les voiles blanches déchirées des bateaux claquaient au vent comme un s.o.s.
Gabrielle avança jusqu'au centre de la place, sur la gauche il y avait quatre maisons dont ont ne pouvais deviner la couleur des volets tant la peinture par manque de soin avait était abîmées par l'air salée et la pluie. Les escaliers pour accéder à la porte d'entrée étaient recouvert de lierre et menaçaient de s'écrouler si quiconque s'y aventurait. Sur la droite se trouvaient deux grange et une ancienne réserve où devait être stocké les paniers à poissons, derrière ces bâtiments se trouvait une cour entouré de mur de pierre et une grande bâtisse aux nombreuses fenêtres qui surplombait le tout. Gabrielle s'approcha d'une des fenêtres manquant au passage de trébucher sur un volet tombé à terre, les vitres étaient cassées et elle passa la tête à l'intérieur. Elle découvrit une grande et sombre pièce, une épaisse couche de poussière recouvrait le plancher moisi et dans le fond trônait une magnifique cheminée en pierres sculptés, cette dernière était en très bon état tout comme les murs qui étaient fait de galets. Gabrielle tenta d’ouvrir la porte, elle tourna la poignée qui était une tête de cheval en bronze, mais elle resta close, elle n’insista pas, repoussant la visite de la maison à une prochaine fois. Elle sauta un petit muret et s’assit face à la mer, quelques mouettes vinrent voler au dessus de sa tête en poussant des cris aigus.
Alors Gabrielle se souvint…Les mouettes criaient au dessus d’elles alors qu’elle venait d’apprendre la disparition de son père. On avait retrouvé le mat de son bateau qui s’était échoué ce matin sur la plage, son père y était accroché. Mais il était trop tard, la mer avait remplie ses poumons. Gabrielle avait alors à peine trois ans. Tout était allé alors très vite, le chagrin de sa mère, le déménagement en ville, les études, le diplôme de chirurgie, Baptiste, le mariage, leurs deux enfants…Et maintenant elle se retrouvait là. Assise sur une pierre à regarder la mer. Longtemps elle avait cru qu’elle ne pourrait jamais revenir en Bretagne et puis cela avait été plus fort qu’elle, ses racines bretonnes avaient commencé à ressortir malgré elle et elle s’était vu revenir sur les falaises. Peu à peu elle ne pu plus se passer de ces paysages accidentés, de ce vent violent et froid, de cette mer si arrogante…Dés qu’elle le pouvais elle quittait la ville et errait de sentier en sentier allant où ses pas la portait. Aujourd’hui le destin l’avait mené ici, dans ce village abandonné. Etrangement elle s’y sentie tout de suite comme chez elle. Un bruit de cloche venu dont ne sais où la tira de ses pensées, alors elle se leva, regarda autour d’elle puis reprenant sa marche se promit de revenir.

Toute la semaine Gabrielle pensa au petit village, elle attendait le week-end avec impatience et enfin ce fut l’heure de libération. Cette fois-ci elle emmena Baptiste son mari et leurs deux enfants : Pierre et Nolwenn. Ils quittèrent joyeusement la ville. Depuis que Gabrielle avait renoué avec la Bretagne elle en était venue à détester le monde urbain, le temps n’arrangea pas les choses et l’allergie de Gabrielle pour cette dernière finie par atteindre le reste de la famille. En quittant enfin l’autoroute, ils laissaient derrière eux la pollution, le bruit et les gens stressés. Ces derniers roulaient à vive allure et avaient le klaxon facile, ils ne prenaient pas le temps de regarder autour d’eux c’est pourquoi ils passaient sans même le savoir à côté de splendide paysage. Mais peut-être était-ce mieux pour ces paradis terrestres de rester invisibles à certains yeux.
Ils garèrent la voiture sur le côté d’un chemin et continuèrent à pieds à travers les bruyères. C’était le printemps et le vent s’était fait doux, faisant danser légèrement les herbes sauvages, même la mer paraissait plus calme. Ils marchèrent ainsi pendant deux heures avant d’arriver au petit village. Là ils pique-niquèrent sur un banc de pierre devant le phare. Il y avait à côté d’eux un ancien potager entouré de muret à l’intérieur duquel quelques légumes continuer de pousser, maintenant le soleil resplendissait et l’on pouvait presque deviner la couleur des volets, certains avaient des teintes de bleu pâle et à toute évidence ceux de la grande bâtisse devaient être rouge bordeaux. Des mouettes s’invitèrent pour manger les miettes, c’était comme si le village leurs tendait les bras, pour connaître des jours meilleurs. Alors Nolwenn se leva et regardant sa mère bien en face, lui dit :
-« Maman, si on venait habitait là ? »
La phrase résonna dans la tête de Gabrielle, car finalement depuis la toute première fois où elle avait aperçus le village elle avait pensé à ça sans vraiment vouloir se l’avouer. Elle regarda la place du village, l’espace d’un instant il lui sembla entendre les voix des marins qui rentraient de la pêchent, celles des femmes qui criaient et des éclats de rires d’enfants…
-« Maman tu as vu, il y a une chatte qui a fait ses petits dans la grange ! »

Gabrielle et Baptiste rachetèrent le village avec des amis, Anne et Pierrick, des anciens bretons qui avaient eux aussi décidés de quitter la ville. Les deux hommes mirent leurs talents de maçons à la restauration des bâtiments et peu à peu le petit village retrouvait toute sa beauté de jadis. Une vie en quasi autarcie s’organisa, ils voulaient dépendre le moins possible du reste du monde. Deux ans plus tard, alors qu’ils venaient de terminer la restauration du village, un jeune couple se présenta. Alexia et Alexis, tout deux passaient en promenade par ici et finirent par venir y habiter. Ils emmenèrent dans leurs bagages quatre magnifiques chevaux. L’un était un fière alezan taillé pour la course aux longues jambes et à la tête d’arabe, l’autre était un grand frison aux yeux bienveillant, aux crins longs et ondulés et à la robe noire comme l’ébène. Les deux autres étaient des juments, l’une était de la même race que le précédent et la dernière était une petite camargue à l’allure aussi nerveuse que sa robe était blanche.
Les trois couples réunirent ensembles leurs économies et achetèrent les terrains alentours, ce qui comprenait une plaine d’herbes rases et de bruyères, une petite vallée où coulait une rivière, une forêt et quelques champs. Dans ce décor sauvage ils laissèrent les chevaux paîtrent où bon leurs semblait et les années passèrent.

Quarante ans plus tard, en 2072, Gabrielle fêta ses 72 ans entouré de ses enfants et petits enfants. Pierre s’était marié à Soléne l’ainée d’Anne et Pierrick, Nolwenn avait épousé Mao le fils d’Alexia et Alexis, la sœur de mao avait dit oui à Corentin le fils d’Anne et Pierrick et pour finir la cadette d’Anne et Pierrick se maria avec un homme qui était à l’origine de passage pour vendre ses tableaux et qui finalement resta au village. Tout ce beau monde avait eu à leurs tour des enfants qui inondaient de leurs rires la place du village et les prairies alentours. La vallée quand à elle était aujourd’hui envahis de chevaux tous descendants des quatre bêtes d’Alexia et Alexis, il devait en avoir au moins pas loin de cinq cent éparpillés un peu partout. Tous plus beau et sauvage les uns les autres Certains d’entres eux avaient étaient choisis pour être apprivoisés et occupaient maintenant les anciennes granges transformés en écuries.
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MessageSujet: Re: L'Erod   L'Erod EmptyMer 30 Aoû 2006 - 21:44

la suite, dîtes moi ce que vous en pensez... Wink

Arrow Arrow C'était une nuit sans lune, une de ces nuits si noires qu'on a l'impression d'être devenus aveugle.
Le cavalier galopait à travers la plaine, jetant des regards tout autour de lui pour tenter de se situer, mais c'était peine perdu, dans une tel obscurité il aurait été préférable de s'arrêter. Au lieu de ça, le cavalier poussa sa monture à allonger ses foulées et il serra le paquet qu'il tenait contre lui. L'animal galopait avec peine, il boitait. L’homme conduisit sa monture en haut du petite colline, quand il fut arrivé au sommet, il stoppa son cheval. Le spectacle qui s'offrait sous ses yeux était des plus étonnant...Devant lui, s'étendait...La mer ! La mer ? Ici ? Une soudaine panique s'empara du cavalier, où était-il ? Aveuglé par la peur il talonna son cheval, ce dernier dévala la colline, tournant le dos à la mer, rendu fou de fureur par l'hystérie de son cavalier et la douleur qui lui déchirait le poitrail il se lança dans un triple galop, le mord aux dents…L’homme ne le contrôlait plus, alors instinctivement il récita dans sa tête une futile prière et serra plus fort contre lui le paquet qu’il tenait dans ses bras. Mais ce qui devait arriver, arriva. L'animal butta contre un rocher et tomba au sol dans un bruit sourd, envoyant son cavalier quelques mètres plus loin.

L'homme ne reprit connaissance que quelques minutes après. Tandis qu'il se relevait, il lui sembla apercevoir des formes mouvantes non loin de lui. Se traitant d'imbécile il entreprit de rechercher le paquet qui lui avait échappé des mains lors de sa chute, il tâtonnait dans le noir quand un bruit étouffé se fit entendre derrière lui. Il ne se retourna pas, s'obligeant à continuer ses recherches malgré tout, mais quand le bruit se fit entendre pour la 2éme fois, il consentit à jeter un coup d'oeil en arrière. Il pivota lentement sur lui même et retint un cris...Là devant lui, 3 paires d'yeux l'observaient. La panique gronda à nouveau au plus profond de son être et soudain sans réfléchir il se mit à courir droit devant lui, trébuchant à maintes reprises pour enfin disparaître, abandonnant par la même occasion son mystérieux paquet à la nuit d'encre.

Un soleil timide se leva sur la vallée, les villageois dormaient encore et il régnait un silence particulier, un de c’est silence que l’on entends qu’au petit matin, quand même le coq sommeil encore. Et chaque matin à la mer ce n’était pas le dernier qui réveillait le village, mais les bruits de sabots sur la place. Mao et Corentin partaient faire le tour des terres pour s’assurer que tout allait bien. Ce rituel matinal annonçait que la journée commençait, les gens ouvraient leurs volets et alors seulement le coq se mettait à chanter.
Les 2 hommes firent trotter leurs chevaux tout le long de la plaine, quelques troupes de chevaux sauvages se retournèrent sur leurs passage. Les quatre chevaux d’Alexia et Alexis avaient donné naissance à ce gigantesque troupeaux. Des petites troupes de six à huit bêtes se formèrent petit à petit, chaque troupe était le harem d’un étalon…Des petits troupeaux comme ça, il devait y en avoir 200 et quelques. Les poulains quand ils avaient l’âge adulte quittait leurs troupeaux natale, ils erraient par groupes de yearling (jeunes chevaux) pendant quelques mois, puis tour à tour, ils s’en allaient l’heure venues chercher leurs place future au sein de cette communauté. Les jeunes étalons les plus téméraires partaient affronter un chef de clan, bien souvent c’était l’ancien qui remportait la victoire et remettait le jeune étalon à sa place. Ce dernier partait tenter sa chance ailleurs, et un jour lui aussi deviendrait un de ces fière étalon qui veillait jalousement sur leurs juments. Ils en était autrement pour celles-ci. Certaines restaient dans leurs troupeaux natale mais la plupart préféraient suivre un autre étalon, elles pouvaient alors suivre pendant plusieurs années le même clan et puis un jour elles s’en allaient discrètement avec un étalon solitaire. Certaines pourtant passaient toute leurs vie dans le même troupeaux, avec l’âge elles devenaient alors les vielles jument guide du clan, c’étaient elles qui se souvenaient des endroits où l’herbe était plus verte, où le ruisseau coulait, et les étalons leurs vouait un profond respect. Mao et Corentin comptèrent 20 nouveaux nés depuis hier matin, ils restaient encore beaucoup de troupeaux qu’ils n’avaient pas vu mais c’était sans importance, on ne pouvait pas passer en revue 200 troupeaux. Pour cela il aurait fallu bien plus qu’une matinée, et encore, certains seraient restés introuvable. Des fumées s’élevaient du village, on préparait le déjeuner, les 2 cavaliers prirent la direction du retour quand une forme dans l’herbe attira l’œil de Mao, il tourna brusquement à gauche au grand étonnement de Corentin.
-« Ou vas-tu ainsi ?
-J’ai vu quelque chose… »
Un peu plus loin, Mao s’arrêta et mis pied à terre, puis il se pencha sur quelques chose, de sa position, Corentin ne distinguait qu’une forme brune. Il pensa à regret à son déjeuner qu’il devrai repousser à plus tard et rejoignit son compagnon.
Il s’avéra que la forme était un cheval.
-« Il est mort. Lâcha Mao. Ce n’est pas un de nos chevaux reprit il , tu as vu sa selle, son cavalier ne devait pas être du coin…Je me demande…
-As tu remarqué, l’interrompit Corentin, la blessure qui a aux poitrail ? C’est une flèche qui en est à l’origine, regarde l’entaille et fine et courte mais bien profonde. Mais ça n’est sûrement pas ça qui à causé sa mort. »
Il se leva et fit le tour de la dépouille, et soudain, trouva ce qu’il cherchait pour confirmer son idée.
-« Regarde c’est bien ce que je pensait, il a buté sur quelque chose, probablement ce rocher là. Son antérieur gauche est brisé, et il s’est rompu le cou dans sa chute…Dis, tu m’écoutes ?
Levant les yeux sur Mao, il le découvrit la mine déconfite et tenant dans ses bras un paquet.
-« J’ai trouvé ça. Dit-il. »
Corentin se pencha sur le paquet et se retrouva nez à nez avec…Un bébé.
-« Eh bien, en voilà un qui n’est pas vieux…
-C’est une fille, elle s’appelle Maïwen, regarde c’était autour de son cou. » Et il lui tendit un médaillon.
Sur le devant était gravé dans le bronze une femme chevauchant un cheval libre d’harnachement et au dos était gravé le prénom de l’enfant.
-« Ce bébé n’est pas monté à cheval tout seul, il doit bien y avoir un cavalier quelque part ? »
Pendant plus d’une heure ils cherchèrent, mais en vain. L’enfant se mit à pleurer et ils rentrèrent enfin au village, comble de malheur, une pluie froide leurs tom
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MessageSujet: Re: L'Erod   L'Erod EmptyMer 30 Aoû 2006 - 21:44

ça a coupé juste à la fin Laughing

"une pluie froide leurs tomba dessus !"
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MessageSujet: Re: L'Erod   L'Erod EmptyMer 30 Aoû 2006 - 21:47

un petit bonus, j'ai fais ça cette aprem...

Maïwen sur Néolen

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MessageSujet: Re: L'Erod   L'Erod EmptyJeu 31 Aoû 2006 - 6:40

Trop classe c'est super bien réaliser. Bravo en plus de ton récit on a des bonnus c'est pas la vie. Very Happy
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MessageSujet: Re: L'Erod   L'Erod EmptyJeu 31 Aoû 2006 - 8:24

cheers cheers J'admire le dessin !!!!! Moi qui c'est même pas dessiner un Shadock Laughing Continue !
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MessageSujet: Re: L'Erod   L'Erod EmptyJeu 31 Aoû 2006 - 11:43

merci, bon je vais écrire la suite...Aprés avec la rentrée je vais plus avoir le temps...
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MessageSujet: Re: L'Erod   L'Erod EmptyJeu 31 Aoû 2006 - 11:47

Ok ben on attends la suite avec impatience. Bonne chance
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MessageSujet: Re: L'Erod   L'Erod EmptyVen 1 Sep 2006 - 20:38

Arrow Ils se précipitèrent à l’intérieur des écuries, les chevaux s’ébrouèrent tandis que les hommes les attachaient dans leurs stalles. Mao posa l’enfant dans un nid de paille et entreprit de bouchonner son cheval, de son côté Corentin rangeait les selles.
-« Moi qui pensais pouvoir mettre les chevaux dans le prés, tu as vu cette pluie ? Nous allons devoir les laisser à l’écurie. Peut-être pourrons nous quand même les sortir en fin d’après-midi, …Qu’en penses-tu ? Questionna Mao.
-Que vas tu faire de la petite ? » Demanda Corentin sans répondre à sa question.
Mao resta silencieux, il bouchonna sa monture avec plus d’entrain, puis s’arrêtant brusquement il finit par dire :
-« Que veux tu que je fasse, je vais la garder…Comme tu le sais, Nolwenn et moi, …Nous ne pouvons pas avoir d’enfant. Ce matin, c’est le destin qui je pense m’a mené à elle, je l’ai trouvé, je dois en prendre soin.
-Et si un jour sa vraie famille venait la reprendre ?
-Que voudras tu que je fasse, je la laisserai partir bien évidemment. Toutefois, c’est peu probable, notre village ne figure pas sur beaucoup de carte et peux de gens sont au courrant de son existence, je ne vois pas comment ils parviendraient jusqu’ici.
-Pourtant c’est bien ici que nous l’avons trouvé. Et celui ou celle qui l’a transportait a disparus et ça, ça ne me dit rien qui vaille. Mao, il y a quelque chose d’étrange qui plane au dessus de cet enfant, je le ressent. On ne sait même pas d’où elle vient, je n’ai jamais vu pareil selle et médaillon, et ces flèches sur le poitrail du cheval prouvent qu’ils ont été attaqués…
-Que de réponses auquel nous ne pouvons répondre, alors à quoi bon ?
-Alors laisse moi te donner un conseil compagnon, ne t’y attache pas trop. » Sur ce Corentin quitta l’écurie laissant Mao seul avec l’enfant qui s’était endormis.
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MessageSujet: Re: L'Erod   L'Erod EmptySam 2 Sep 2006 - 9:06

Sad Sad ....C'est court. Non bon ce n'est pas grave c'est bien de ce faire désiré. Very Happy Bon pour le texte comme les précédents je les trouve trés bien, je vois que la promenade à la campagne avec ton chien sa te réussis.

Voila j'attends encore et toujours la suite.
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MessageSujet: Re: L'Erod   L'Erod EmptySam 2 Sep 2006 - 11:38

eh oui c'est court, mais j'ai écrit ça hier à 1h du mat alors forcément...

Laughing Laughing

j'avance moins vite en ce moment car j'ai du mal a trouver les bon mots et les bonne phrases...Je préfére prendre mon temps ça viendra tout seul.
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MessageSujet: Re: L'Erod   L'Erod EmptySam 2 Sep 2006 - 12:03

encore une PETITE suite

Arrow La matinée touchait à sa fin et la pluie tombait maintenant fine sur la campagne. Un arc-en-ciel se dessina tandis que Mao portant l’enfant dans ses bras sortait de l’écurie. Il traversa la place et la fillette se réveilla, elle ouvrit les yeux et planta son regard dans ceux de Mao.
-Qu’il en soit ainsi. Murmura t’il.

Les années passèrent, Maïwen grandie aux côté de Nolwenn et Mao dans la grande bâtisse qui surplombait le prés derrière les écuries. Bien vite elle affirma un caractère très indépendant et téméraire. A 1 an dés qu’elle su marcher, elle partait seule voir les chevaux sauvages, mais on la rattrapait bien vite de peur que ces derniers ne l’écrase. Quand elle eu 3 ans, Mao entreprit de lui apprendre à monter, et à 4 ans elle montait aussi bien que lui. A 7 ans elle partait faire le tour des terres toute seule et ne revenait qu’à la tombé de la nuit. La même année elle assista à la naissance d’un poulain dont la mère mourut aussitôt, elle le prit immédiatement sous sa protection et le nomma Néolen, ils ne se quittèrent plus. A 8 ans elle apprit à se servir d’un arc, à 9 ans d’une épée. A 10 ans alors que les autres enfants de son âge jouaient à construire des cabanes dans la forêt, elle passait la journée à cheval, déjà on la voyait de moins en moins souvent. Quand elle eu 12 ans, la chose s’opposa d’elle même, elle fut nommé unique gardienne du troupeau, désormais il était sous sa seule responsabilité. Deux années passèrent sans que rien ne viennent déranger la douceur de vivre du petit village. Et Maïwen eu 14 ans.
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MessageSujet: Re: L'Erod   L'Erod EmptySam 2 Sep 2006 - 12:33

Bon ne peut pas dire grand chose de constructif sur ce passage car il est en quasi totalité un passage de description. Sinon je peux juste faire la remarque que la précocité de Maïwen est un peu Hyperbolique. Je m'explique : je troiuve qu e tout est un peu exagéré.

Sinon la description est claire et agréable.

Tu sais pas quoi....tu vas jamais deviné................j'attends la suite Very Happy
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MessageSujet: Re: L'Erod   L'Erod EmptySam 2 Sep 2006 - 12:37

Peut-être oui que c'est un peu éxagéré, mais pour l'instant c'est un brouillon...Il ne faut pas non plus oublier qu'on ne connait rien de l'origine de Maïwen...
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