Idées et créations de livres
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 Sans titre - brouillon

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Chentyt
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MessageSujet: Sans titre - brouillon   Sans titre - brouillon EmptyDim 26 Oct 2008 - 6:55

Une idée me trottait dans la tête depuis quelques temps et je n'avais pas eu l'occasion de la coucher sur papier cette semaine. Comme j'ai oublié de régler mon réveil, j'ai pu profiter des mon heure supplémentaire pour le faire. J'aimerai en faire une nouvelle, à voir...
Mon soucis principal est le temps: Je voudrai la mettre au présent, même si certains passages au passé sont nécessaires (du moins il me semble).
Sinon il y a certaines répétitions dans le texte, pour la grande majorité, c'est volontaire. j'ai aussi mis des ponctuations entre parenthèses car je ne sais pas s'il est vraiment judicieux de les mettre.
Merci d'être passé ^^


Je m'appelle Cassandre et dans moins d'une heure je vais avoir quinze ans. Dans moins d'une heure, je vais enfin le revoir après trois ans d'absence. Dans moins d'une heure il me prendra dans ses bras, m'embrassera, m'offrira de son plus beau sourire ce que j'attends depuis si longtemps. Ce sourire... Dans moins d'une heure un brouhaha montera de la cage d'escaliers, la panique emportera notre joie et il comprendra. Dans moins d'une heure Ils seront là et l'emporteront loin de moi. Dans moins d'une heure j'aurai trahi l'homme que j'aime le plus au monde.

Regardant par la fenêtre du taudis qui me sert d'abris, je ne peux m'empêcher de me demander comment nous en sommes arrivés là. Le monde, les gens, lui, moi. Je soupire longuement et me perd dans le ciel gris qui recouvre la ville. Le ciel. Lui aussi est différent. Depuis plusieurs centaines d'années, l'épaisse couche de nuages ne se laisse jamais transpercer par les rayons de ce qu'on appelle le soleil. Il a disparu bien avant ma naissance et si l'on me demandait ce qu'il est je ne saurai répondre car il ne reste plus rien du Temps Passé. Je ne sais donc rien de lui. Pourtant je rêve souvent de lui, de ses couleurs changeantes, de sa forme sur l'horizon ou encore de la chaleur de ses rayons. C'est comme si malgré le temps et les années, je le voyais tous les jours. Comme s'il était en moi.
Des bruits de pas me tirent de ma rêverie. Mon cœur s'affole. Je ferme les yeux pour essayer de me calmer, m'efforçant de penser que tout ira bien(,) mais au fond de moi je sais, il est trop tard, l'acte I va commencer.
Les pas se sont maintenant arrêtés devant la porte. De légers grattements font courir un frisson le long de mon dos. J'attends, incapable de répondre à ce code que je connais tant, un code qui a hanté ma vie depuis ce jour de 17 décembre 3641. Sans un mot(,) il a frotté le mur derrière moi de façon à produire un son particulier, puis il m'a serré dans ses bras et il est partit, me laissant seule dans cet orphelinat. J'avais six ans. Nous nous sommes revus trois ans plus tard, puis encore trois ans, toujours le jour de mon anniversaire. Chaque fois il avait annoncé sa présence de la même façon qu'il m'avait quitté, chaque fois son sourire réchauffait mon cœur et ma vie si vide et pathétique. Je n'ai toujours pas compris comment il parvenait à me retrouver, mais aujourd'hui j'aurai voulu qu'il n'y parvienne pas.
La poignée de la porte tourne lentement avant que le clic métallique de la serrure ne résonne dans la pièce. Une voix grave commence à chantonner l'usuelle chanson d'un jour comme celui-ci, m'empêchant de rester immobile une seconde de plus. Je me précipite vers la porte qui s'ouvre et me jette dans ses bras, laissant les larmes prendre possession de mon être.
Après plusieurs minutes, il m'écarte de lui et prend mon menton entre ses doigts et je regarde alors ce visage que j'aime tant. Ses yeux bleus brillants plongent dans les miens, me rappelant combien ils m'avaient manqué pendant ses trois longues années. Quelques mèches brunes dissimulent un visage que je connais par cœur malgré les épreuves et le temps. Si je savais dessiner, je pourrais le reproduire sur une feuille de papiers, incluant consciencieusement chaque détail comme la finesse de son nez, la différence de ses pommettes – l'un est légèrement plus haute que l'autre – ou encore le charme de son sourire.
Comme s'il avait lu dans mes pensées, ses lèvres m'offrirent ce que j'attendais depuis mes douze ans.
- Joyeux anniversaire petite sœur.
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MessageSujet: Re: Sans titre - brouillon   Sans titre - brouillon EmptyDim 26 Oct 2008 - 7:13

ben c'est un bon départ, on attend la suite avec impatience. Cela me fait penser un peu (je ne sais pas trop pourquoi) à Chroniques de Riddick, bonne référence...
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MessageSujet: Re: Sans titre - brouillon   Sans titre - brouillon EmptyDim 26 Oct 2008 - 14:59

Merci Smile

La suite, et toujours cette interrogation quand à l'emploi du bon temps au bon moment. j'ai de gros doute.



- De notre part, à Thomas et moi
Adam me tend un petit paquet et je m'exécute docilement. Ils sont tous là : Adam, Thomas, Coralie et lui. Il se tient derrière moi, adossé à la fenêtre que j'occupais avant leur arrivée, Thomas face à moi sur le fauteuil que j'ai récupéré un jour. Adam et Coralie, les deux blonds de la bande, sont de part et d'autre de lui, l'une sur l'accoudoir, l'autre assis en tailleur au sol. Il y a aussi cette fille, Anna que mon frère m'a présentée tout à l'heure. Une grande rousse, le visage recouvert de tâches, des yeux noirs qui ne cessent de passer sur chacun de nous à l'autre fenêtre de la pièce, comme si elle guettait quelque chose. Je ne sais pas pourquoi mais elle ne m'inspire pas confiance et je suppose que c'est aussi le cas d'Adam, Thomas et Coralie qui ne lui ont pas prêté la moindre intention depuis leur arrivée. Mon frère lui, ne cesse d'échanger des regards avec elle, ils semblent se comprendre sans parler, ce qui n'est pas en faveur de la grande rousse. Tous deux n'ont pas dit un mot depuis que nous nous sommes assis ce qui me perturbe venant de sa part à lui. Je remarque alors ce que je n'avais pas vu tout à l'heure: son visage est certes le même mais la joie semble avoir disparu sous un masque de soucis et de fatigue. Quand il me sourit, je retrouve le frère que j'ai vu il y a trois ans avant de disparaître à nouveau quand il reporte ses yeux sur l'extérieur.
- Alors? Me questionne Adam.
Perdue dans mes pensées je n'avais pas fait attention à ce que je faisais. Le papier avait laissé place à une petite boite noire. Je rougis, confuse et m'empresse de l'ouvrir sous les rires du petit homme blond. Je reste bouche bée devant ce qu'elle renferme: une aigue-marine d'un bleu profond était accrochée à une petite chaine noire.
- Nous l'avons dégotée chez un de ses bourges que nous avons... Thomas s'interrompt, je devine le regard appuyé de mon frère dans mon dos. Enfin bref, ça te plait ? S'empresse-t-il de rajouter.
- Énormément oui. Merci beaucoup, à tous les deux, elle est sublime. Tu veux bien me l'accrocher s'il te plait? Demandais-je à mon frère
Celui-ci sursaute en entendant ma demande et semble hésiter à quitter sa place, le regard affolé. Je questionne les autres du regard mais seule Coralie accepte de me répondre en souriant. Elle échange ensuite un regard rapide avec lui, je me retourne à nouveau et le vois faire un signe de main à Anna. Cette dernière lui répond d'un hochement de tête et ne quitte plus des yeux la fenêtre. Mon coeur se mit à battre plus rapidement pour la deuxième fois de la journée.
- Qu'est ce qu'il se passe?demandais-je en reportant mon regard sur lui
--Si tu veux que je te l'accroche il faut que tu me le donnes, me dit mon frère en souriant.
- Tu n'as pas répondu à ma question, que se passe-t-il?
- Rien tout va bien, répond-t-il en tendant sa main
- Tu mens.
L'atmosphère de la pièce s'est soudainement figée. Il s'était arrêté à mi-chemin et gardait le bras tendu vers moi en me regardant fermement, son sourire avait disparu. Trois ans plus tôt je n'aurai pas osé le défier ainsi mais il n'était pas le seul à avoir changer et je soutiens son regard, espérant que le mien ne traduise pas le trouble dans lequel je me trouve. Au bout de plusieurs minutes, sa main s'abaisse et il recule, le regard fuyant. Il me tourne le dos et retourne à la fenêtre. Je sens les larmes monter à mes yeux. Jamais, non jamais mon frère ne s'était défilé devant moi.
- Et si on passait à ton cadeau Coralie? Demande Thomas essayant de briser le silence.
Difficilement je décide de me détourner de lui et reporte mon attention vers mes amis. Je croise le regard d'Adam qui me sourit timidement avant de baisser la tête. Thomas a choisi de regarder Coralie plutôt que de risque de me regarder. Je baisse les yeux vers le collier que je tiens toujours dans les mains et sens la colère remplacer la stupeur. Après une grande inspiration, je relève les yeux vers Coralie qui sursaute, lisant une colère noire dans mes yeux. Elle se reprend aussitôt et me lance avec un sourire qui me semble forcé:
- Ça te dit d'être marraine?
- Quoi?
- En tant que future tante, je pense que tu es la mieux placée pour devenir la marraine du bébé.
Sans lui répondre, je me retourne vivement vers mon frère qui continue de regarder par la fenêtre.
- Et toi alors tu n'as rien à me dire?
- Que veux-tu que je te dise Cassie? me demande-t-il d'un ton agacé.
- Oh peut être « ce serait un réel plaisir si tu acceptais »! Ah non attends, j'ai une bien meilleure idée: et si tu me disais où est passé mon frère? Celui que je n'ai pas vu depuis trois ans, qui n'essaye pas de me mentir et surtout qui ne baisse pas les yeux devant moi. Réponds moi! Où est mon frère?
J'avais crié sans m'en rendre compte. Il accepte enfin de se tourner vers moi et me lançe un regard froid. Les larmes coulent sans discontinuer sur mes joues et la colère m'empêche de parler à nouveau. J'attends qu'il me réponde mais encore une fois, il détourne le regard. Furieuse j'attrape le premier objet qui me tombe sous la main, un livre et le lance dans sa direction. Il l'esquive sans problème et la vitre se brise sous l'impact.
Tous me regardent, stupéfaits, même Anna. Moi, je continue de pleurer et de le dévisager sans un bruit. Lui reste immobile devant ma colère.
- A terre! Hurla Anna
Je sens qu'on me jette au sol au moment où les premières balles pénètrent dans l'appartement. Instinctivement je protège ma tête de mes mains et ferme mes yeux. Dans le vacarme quelqu'un hurle mon prénom mais je ne parviens pas à répondre, terrorisée. Une main touche alors la mienne, me faisant sursauter. Malgré la peur qui me tiraille je réussi à ouvrir les yeux et découvre qu'Adam se tient à côté de moi. Il attrape ma main et la serre. Cette fois-ci il ne me sourit pas, conscient qu'il serait encore plus futile d'essayer de me rassurer dans une telle situation. Alors il rampe vers moi et me prend dans ses bras, me protégeant aussi des débris qui volent autour de nous. Une éternité me sembla s'écouler avant que la pluie meurtrière ne cesse aussi soudainement qu'elle avait commencé.
- Tout le monde va bien? Demande doucement la voix de mon frère.
Coralie est la première à répondre, suivie d'Anna et Thomas.
- Adam! Cassie!
- Nous sommes là, répond Adam pour nous deux.
Il essaya de se relever mais je m'accroche désespérément à lui, terrifiée. J'entends qu'on se précipite vers notre cache, avant d'essayer de nous séparer. La panique me saisit à l'idée de perdre mon cocon de sécurité que représente Adam. Ne parvenant pas à me contrôler, je hurle
- Cassie, non chut, implore la voix de mon frère
- Fais la taire! Proteste Anna aussi bas que possible.
Les mains me lâchent subitement et je me recroqueville, tremblante, dans les bras protecteurs d'Adam, cessant immédiatement de hurler.
- Cassie, tu vas faire exactement ce que je te dis. Cassie regarde moi, murmure Adam.
Des bruits de courses montent des escaliers.
- Merde! accélère Adam! Ordonna mon frère alors que je réalise que l'acte II vient de commencer.
- Pardon, pardon, pardon, je ne voulais pas, non je ne voulais pas, je ne voulais pas...
- Quoi?
Mon frère m'arrache de force des bras d'Adam, je me remets à hurler. Sa main claque alors ma joue avec force me laissant étourdie un instant. Il m'attrape par les épaules et me secoue brutalement.
- Cassie, qu'est ce que tu as fait!
- Non arrêtes!
Coralie se précipite vers nous, mais il la repousse violemment.
- Cassie !
Ses yeux scrutent les miens, espérant une réponse que je ne peux lui donner. Alors une ombre passe dans ses yeux. Il a comprit, me dis-je intérieurement.
Des cris se joignent au bruit de courses. Ils sont tout proches maintenant, il est trop tard.
vous réglerez vos histoires plus tard, il faut partir. Maintenant! Crie Thomas attrapant ce qu'il reste de mon canapé et le déplaçant jusqu'à ma porte.
Mais nous restons à nous regarder sans réussir à bouger. Adam tire mon frère en arrière et Coralie s'approche de moi. Elle m'aide à me relever mais mes jambes ne me soutiennent pas et je me rattrape à elle pour ne pas tomber.
- Tu vas bien? Me demande-t-elle timidement.
Incapable de parler, je me compte de hocher la tête. Autour de nous, Adam, Thomas et mon frère finissent d'entasser mes quelques meubles encore debout devant la porte en bois. Je cherche Anna des yeux mais elle n'est nul part dans la pièce. Des coups frappent la porte au moment où la grande rousse, qui venait de réapparaître par le fenêtre, nous rejoint, aussitôt imitée par les trois jeunes hommes:
- Tout est bouclé, on dirait qu'ils savaient et ont préparé leur coup depuis plusieurs jours.
Je baisse la tête, incapable de les regarder dans les yeux.
- Et merde, crachent Thomas et Adam en même temps.
Anna lève son index, un sourire au coin des lèvres.
- Mais, ils ont oublié une issue.
Je n'ai pas le temps de réagir que Coralie me pousse vers la fenêtre, précédée par Anna et Thomas. J'agis sans réfléchir et commence à enjamber le chambranle quand la barricade de fortune cède et Ils apparaissent. Je me fige immédiatement en les voyant fondre sur nous.
- Cassie, COURS! Thomas! Hurle Coralie voyant que je ne bougeais pas.
Alors que Thomas et elle me forcent à fuir, Adam et mon frère commencent à se battre à mains nues contre nos assaillants. Pour la première fois depuis que nous nous sommes revus je prononce son nom.
- DIMITRI !
Il se retourne, plante ses yeux dans les miens et me sourit.
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MessageSujet: Re: Sans titre - brouillon   Sans titre - brouillon EmptyLun 27 Oct 2008 - 0:33

...
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MessageSujet: Re: Sans titre - brouillon   Sans titre - brouillon EmptyLun 27 Oct 2008 - 9:56

Tu veux dire quelque chose ? Laughing
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MessageSujet: Re: Sans titre - brouillon   Sans titre - brouillon EmptyLun 27 Oct 2008 - 16:48

mdr ^^ t'as besoin d'une correction ?? (pas osé parce que c'était un brouillon)
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MessageSujet: Re: Sans titre - brouillon   Sans titre - brouillon EmptyLun 27 Oct 2008 - 17:07

bah oui et non
oui parce que ça sert toujours ^^ et non parce que j'aimerai surtout savoir si vous pensez que ça tient la route au niveau des temps.

Mais vas-y fais-toi plaisir ^^
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MessageSujet: Re: Sans titre - brouillon   Sans titre - brouillon EmptyLun 27 Oct 2008 - 17:16

ben pour les temps il faudrait avoir le recit dans son entier. J'aime beaucoup le présent mais si tu fait se dérouler ton histoire ensuite sur plusieurs années cela va devenir bancal. Si cela se déroule sur plusieurs jours, voire plusieurs semaine ca passe tranquille. Je relirais plus tranquillement (je suis en pleines plantations là, je fatigues lol)
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MessageSujet: Re: Sans titre - brouillon   Sans titre - brouillon EmptyLun 27 Oct 2008 - 17:22

(tu t'arrêtes jamais ??)

ben en le corrigeant j'moccupe aussi de la concordance des tps et tout alors...
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MessageSujet: Re: Sans titre - brouillon   Sans titre - brouillon EmptyLun 27 Oct 2008 - 17:35

Merci Smile

Alors en faite tout se suit dans l'histoire (sauf flash back) donc normalement même la suite sera au présent, comme une bobine de fils qu'on déroule. (oui je suis dans ma couture Laughing)
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MessageSujet: Re: Sans titre - brouillon   Sans titre - brouillon EmptyMar 28 Oct 2008 - 21:16

Combien de temps avons-nous courut? Je ne saurai le dire, je n'arrive même pas à me savoir où nous nous sommes arrêtés. Il n'y a presque qu'aucune lumière dans cette ruelle. De grands immeubles noirs nous entourent, les fenêtres fermées par des planches en bois. Je jette un coup d'oeil à mes compagnons: exceptés Anna – qui m'intrigue de plus en plus – qui semble être habituée à ce genre de courses, tous essayent de reprendre leur souffle.
Des cris et nous reprenons notre course. Je dois fuir le plus loin possible de ces hommes, de cet endroit où j'ai trahi les miens. Plus je cours et plus j'oublie. Mes muscles me brulent, mes poumons menacent d'exploser, tout mon corps me supplie d'arrêter. Mais je ne peux pas, il faut que je cours vite, encore plus vite.
Les autres viennent de disparaître à l'angle d'une rue mais je décide de continuer mon chemin. Comment pourrai-je les suivre après ce qu'il s'est passé? Un coup d'oeil dans mon dos et je constate avec effroi qu'Ils ne vont pas tarder à me rattraper. J'accélère encore l'allure, forçant un peu plus mon corps à dépasser ses limites. J'atteins rapidement l'immeuble qui fait l'angle et m'apprête à continuer tout droit quand on me tire brusquement en arrière. Surprise et à bout de souffle, aucun cri ne m'échappe. La lumière disparaît peu à peu, le loquet d'une porte se rabat. Quelqu'un plaque sa main sur ma bouche et me tient le bras dans le dos. J'essaie de me débattre mais la poigne est ferme.
- Reste tranquille! m'ordonne une voix de femme.
Sa main sur mon visage m'empêche de reprendre mon souffle, je sens que ma tête commence à tourner. De l'air il me faut de l'air. Dans un dernier espoir, je lance mon coude en arrière, espérant qu'il touche avec suffisamment de force le ventre de mon geôlier (???). Un râle et je parviens à me dégager, soulagée de ressentir l'air pénétrer à nouveau dans mes poumons.
- Espèce de garce, crache la voix
Un mouvement d'air sur ma droite et je me jette au sol.
- Cassie arrête de respirer aussi fort! Tu vas nous faire repérer!
- Thomas?
- Mets ta tête entre les genoux et inspire longuement.
Je m'exécute aussitôt. Une main se pose sur mon épaule :
- Je vais me mettre derrière toi. Essayes de caler ta respiration sur la mienne, murmure-t-il à mon oreille
Thomas se glisse derrière moi et je me laisse tirer en arrière. Son torse collé à mon dos, j'essaye de prendre le rythme mais mon corps a trop manqué d'air, ma respiration est toujours aussi bruyante, comme une asthmatique en pleine crise.
Un autre mouvement d'air et la voix de Coralie parvient à mes oreilles.
- Respire là-dedans.
Elle plaque sur mon visage ce que je présume être un sac, une main glisse sur ma poitrine et commence à battre une mesure.
- Concentre toi Cassie, murmure Thomas.
La main est légèrement plus lourde, comme si une autre s'était joint à elle. Je ferme les yeux et essayent de me concentrer. Peu à peu j'arrive à déceler la respiration de Thomas, je me cale sur elle et les battements de son cœur.
Des bruits de course et des cris résonnent tout autour de nous. Nous cessons tous de respirer momentanément. Puis nos agresseurs s'éloignent et le silence revient avec notre souffle.
- Ils sont partis. Nous ne pouvons pas rester là, ils vont très certainement revenir fouiller les environs et nous ne sommes pas encore à l'abri.
Cette fois-ci je reconnais la voix d'Anna. Elle se tient près d'une fenêtre condamnée qui laisse passer un peu de lumière. Bien qu'elle soit à contre jour je devine parfaitement qu'elle regarde dans notre direction, peut être attend-t-elle que je m'excuse de l'avoir frappée. Quelque chose me retient. Anna semble le deviner et disparaît dans la pénombre.
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MessageSujet: Re: Sans titre - brouillon   Sans titre - brouillon EmptyMar 28 Oct 2008 - 22:19

rouge = orthographe/grammaire
jaune/orange = répétition
black = synthaxe
bleu = expression/style

Citation :
Je m'appelle Cassandre et dans moins d'une heure je vais avoir quinze ans. Dans moins d'une heure, je vais enfin le revoir après trois ans d'absence. Dans moins d'une heure il me prendra dans ses bras, m'embrassera, m'offrira de son plus beau sourire ce que j'attends depuis si longtemps. Ce sourire... Dans moins d'une heure un brouhaha montera de la cage d'escaliers, la panique emportera notre joie et il comprendra. Dans moins d'une heure Ils seront là et l'emporteront loin de moi. Dans moins d'une heure j'aurai trahi l'homme que j'aime le plus au monde. (répétitions lourde à la longue... puis la première phrase je la trouve... je sais pas comment dire, elle me laisse pas une bonne impression...)

Regardant par la fenêtre du taudis qui me sert d'abris, je ne peux m'empêcher de me demander comment nous en sommes arrivés là. Le monde, les gens, lui, moi. Je soupire longuement et me perd dans le ciel gris qui recouvre la ville. Le ciel. Lui aussi est différent. Depuis plusieurs centaines d'années, l'épaisse couche de nuages ne se laisse jamais transpercer par les rayons de ce qu'on appelle le soleil. Il a disparu bien avant ma naissance et si l'on me demandait ce qu'il est (,) je ne saurai répondre car il ne reste plus rien du Temps Passé. Je ne sais donc rien de lui. Pourtant je rêve souvent de lui, de ses couleurs changeantes, de sa forme sur l'horizon ou encore de la chaleur de ses rayons. C'est comme si malgré le temps et les années, je le voyais tous les jours. Comme s'il était en moi.
Des bruits de pas me tirent de ma rêverie. Mon cœur s'affole. Je ferme les yeux pour essayer de me calmer, m'efforçant de penser que tout ira bien(,) mais au fond de moi je sais, il est trop tard, l'acte I va commencer.
Les pas se sont maintenant arrêtés devant la porte. De légers grattements font courir un frisson le long de mon dos (je ne l'aurais pas formuler de cette façon...). J'attends, incapable de répondre à ce code que je connais tant, un code qui a hanté ma vie depuis ce jour de 17 décembre 3641. Sans un mot(,) il a frotté le mur derrière moi de façon à produire un son particulier, puis il m'a serré dans ses bras et il est partit, me laissant seule dans cet orphelinat. J'avais six ans. Nous nous sommes revus trois ans plus tard, puis encore trois ans, toujours le jour de mon anniversaire. Chaque fois il avait annoncé sa présence de la même façon qu'il m'avait quitté, chaque fois son sourire réchauffait mon cœur et ma vie si vide et pathétique. Je n'ai toujours pas compris comment il parvenait à me retrouver, mais aujourd'hui j'aurai voulu qu'il n'y parvienne pas.
La poignée de la porte tourne lentement avant que le clic métallique de la serrure ne résonne dans la pièce. Une voix grave commence à chantonner l'usuelle chanson d'un jour comme celui-ci, m'empêchant de rester immobile une seconde de plus. Je me précipite vers la porte qui s'ouvre et me jette dans ses bras, laissant les larmes prendre possession de mon être.
Après plusieurs minutes, il m'écarte de lui et prend mon menton entre ses doigts et je regarde alors ce visage que j'aime tant. Ses yeux bleus brillants plongent dans les miens, me rappelant combien ils m'avaient manqué pendant ses trois longues années. Quelques mèches brunes dissimulent un visage que je connais par cœur malgré les épreuves et le temps. Si je savais dessiner, je pourrais le reproduire sur une feuille de papiers, incluant consciencieusement chaque détail comme la finesse de son nez, la différence de ses pommettes – l'un est légèrement plus haute que l'autre – ou encore le charme de son sourire.
Comme s'il avait lu dans mes pensées, ses lèvres m'offrirent ce que j'attendais depuis mes douze ans.
- Joyeux anniversaire petite sœur.

- De notre part, à Thomas et moi
Adam me tend un petit paquet et je m'exécute docilement. Ils sont tous là : Adam, Thomas, Coralie et lui. Il se tient derrière moi, adossé à la fenêtre que j'occupais avant leur arrivée, Thomas face à moi sur le fauteuil que j'ai récupéré un jour. Adam et Coralie, les deux blonds de la bande, sont de part et d'autre de lui, l'une sur l'accoudoir, l'autre assis en tailleur au sol (inversion des persos au long de la phrase ??). Il y a aussi cette fille, Anna que mon frère m'a présentée tout à l'heure. Une grande rousse, le visage recouvert de tâches (...), des yeux noirs qui ne cessent de passer sur chacun de nous à l'autre fenêtre de la pièce, comme si elle guettait quelque chose. Je ne sais pas pourquoi mais elle ne m'inspire pas confiance et je suppose que c'est aussi le cas d'Adam, Thomas et Coralie qui ne lui ont pas prêté la moindre intention depuis leur arrivée. Mon frère lui, ne cesse d'échanger des regards avec elle, ils semblent se comprendre sans parler, ce qui n'est pas en faveur de la grande rousse. Tous deux n'ont pas dit un mot depuis que nous nous sommes assis ce qui me perturbe venant de sa part à lui. Je remarque alors ce que je n'avais pas vu tout à l'heure: son visage est certes le même mais la joie semble avoir disparu sous un masque de soucis et de fatigue. Quand il me sourit, je retrouve le frère que j'ai vu il y a trois ans avant de disparaître à nouveau quand il reporte ses yeux sur l'extérieur.
- Alors? Me questionne Adam.
Perdue dans mes pensées je n'avais pas fait attention à ce que je faisais. Le papier avait laissé place à une petite boite noire. Je rougis, confuse et m'empresse de l'ouvrir sous les rires du petit homme blond. Je reste bouche bée devant ce qu'elle renferme: une aigue-marine d'un bleu profond était accrochée à une petite chaine noire.
- Nous l'avons dégotée chez un de ses bourges que nous avons... Thomas s'interrompt, je devine le regard appuyé de mon frère dans mon dos. Enfin bref, ça te plait ? S'empresse-t-il de rajouter.
- Énormément oui. Merci beaucoup, à tous les deux, elle est sublime. Tu veux bien me l'accrocher s'il te plait? Demandais-je à mon frère
Celui-ci sursaute en entendant ma demande et semble hésiter à quitter sa place, le regard affolé. Je questionne les autres du regard mais seule Coralie accepte de me répondre en souriant. Elle échange ensuite un regard rapide avec lui, je me retourne à nouveau et le vois faire un signe de main à Anna. Cette dernière lui répond d'un hochement de tête et ne quitte plus des yeux la fenêtre. Mon coeur se mit à battre plus rapidement pour la deuxième fois de la journée. (pourquoi emploie du passé simple ?? ca casse tout !)
- Qu'est ce qu'il se passe?demandais-je en reportant mon regard sur lui
- Si tu veux que je te l'accroche il faut que tu me le donnes, me dit mon frère en souriant.
- Tu n'as pas répondu à ma question, que se passe-t-il?
- Rien tout va bien, répond-t-il en tendant sa main
- Tu mens.
L'atmosphère de la pièce s'est soudainement figée. Il s'était arrêté à mi-chemin et gardait le bras tendu vers moi en me regardant fermement, son sourire avait disparu. Trois ans plus tôt je n'aurai pas osé le défier ainsi mais il n'était pas le seul à avoir changer et je soutiens son regard (même remarque pour le changement de tps), espérant que le mien ne traduise pas le trouble dans lequel je me trouve. Au bout de plusieurs minutes, sa main s'abaisse et il recule, le regard fuyant. Il me tourne le dos et retourne à la fenêtre. Je sens les larmes monter à mes yeux. Jamais, non jamais mon frère ne s'était défilé devant moi.
- Et si on passait à ton cadeau Coralie? Demande Thomas essayant de briser le silence.
Difficilement je décide de me détourner de lui et reporte mon attention vers mes amis. Je croise le regard d'Adam qui me sourit timidement avant de baisser la tête. Thomas a choisi de regarder Coralie plutôt que de risque de me regarder. Je baisse les yeux vers le collier que je tiens toujours dans les mains et sens la colère remplacer la stupeur. Après une grande inspiration, je relève les yeux vers Coralie qui sursaute, lisant une colère noire dans mes yeux. Elle se reprend aussitôt et me lance avec un sourire qui me semble forcé:
- Ça te dit d'être marraine?
- Quoi?
- En tant que future tante, je pense que tu es la mieux placée pour devenir la marraine du bébé.
Sans lui répondre, je me retourne vivement vers mon frère qui continue de regarder par la fenêtre.
- Et toi alors tu n'as rien à me dire?
- Que veux-tu que je te dise Cassie? me demande-t-il d'un ton agacé.
- Oh peut être « ce serait un réel plaisir si tu acceptais »! Ah non attends, j'ai une bien meilleure idée: et si tu me disais où est (était?) passé mon frère? Celui que je n'ai pas vu depuis trois ans, qui n'essaye pas de me mentir et surtout qui ne baisse pas les yeux devant moi. Réponds moi! Où est mon frère?
J'avais crié sans m'en rendre compte. Il accepte enfin de se tourner vers moi et me lançe (me lançant) un regard froid. Les larmes coulent sans discontinuer sur mes joues et la colère m'empêche de parler à nouveau. J'attends qu'il me réponde mais encore une fois, il détourne le regard. Furieuse j'attrape le premier objet qui me tombe sous la main, un livre et le lance dans sa direction. Il l'esquive sans problème et la vitre se brise sous l'impact.
Tous me regardent, stupéfaits, même Anna. Moi, je continue de pleurer et de le dévisager sans un bruit. Lui reste immobile devant ma colère.
- A terre! Hurla Anna
Je sens qu'on me jette au sol au moment où les premières balles pénètrent dans l'appartement. Instinctivement je protège ma tête de mes mains et ferme mes yeux. Dans le vacarme quelqu'un hurle mon prénom mais je ne parviens pas à répondre, terrorisée. Une main touche alors la mienne, me faisant sursauter. Malgré la peur qui me tiraille je réussi à ouvrir les yeux et découvre qu'Adam se tient à côté de moi. Il attrape ma main et la serre. Cette fois-ci il ne me sourit pas, conscient qu'il serait encore plus futile d'essayer de me rassurer dans une telle situation. Alors il rampe vers moi et me prend dans ses bras, me protégeant aussi des débris qui volent autour de nous. Une éternité me sembla s'écouler avant que la pluie meurtrière ne cesse aussi soudainement qu'elle avait commencé.
- Tout le monde va bien? Demande doucement la voix de mon frère.
Coralie est la première à répondre, suivie d'Anna et Thomas.
- Adam! Cassie!
- Nous sommes là, répond Adam pour nous deux.
Il essaya de se relever mais je m'accroche désespérément à lui, terrifiée. (même remarque pr les deux derniers verbes...) J'entends qu'on se précipite vers notre cache, avant d'essayer de nous séparer. La panique me saisit à l'idée de perdre mon cocon de sécurité que représente Adam. Ne parvenant pas à me contrôler, je hurle
- Cassie, non chut, implore la voix de mon frère
- Fais la taire! Proteste Anna aussi bas que possible.
Les mains me lâchent subitement et je me recroqueville, tremblante, dans les bras protecteurs d'Adam, cessant immédiatement de hurler.
- Cassie, tu vas faire exactement ce que je te dis. Cassie regarde moi, murmure Adam.
Des bruits de courses montent des escaliers.
- Merde! accélère Adam! Ordonna mon frère alors que je réalise que l'acte II vient de commencer.
- Pardon, pardon, pardon, je ne voulais pas, non je ne voulais pas, je ne voulais pas...
- Quoi?
Mon frère m'arrache de force des bras d'Adam, je me remets à hurler. Sa main claque alors ma joue avec force me laissant étourdie un instant. Il m'attrape par les épaules et me secoue brutalement.
- Cassie, qu'est ce que tu as fait!
- Non arrêtes!
Coralie se précipite vers nous, mais il la repousse violemment.
- Cassie !
Ses yeux scrutent les miens, espérant une réponse que je ne peux lui donner. Alors une ombre passe dans ses yeux. Il a comprit, me dis-je intérieurement.
Des cris se joignent au bruit de courses. Ils sont tout proches maintenant, il est trop tard.
vous réglerez vos histoires plus tard, il faut partir. Maintenant! Crie Thomas attrapant ce qu'il reste de mon canapé et le déplaçant jusqu'à ma porte.
Mais nous restons à nous regarder sans réussir à bouger. Adam tire mon frère en arrière et Coralie s'approche de moi. Elle m'aide à me relever mais mes jambes ne me soutiennent pas (plus) et je me rattrape à elle pour ne pas tomber.
- Tu vas bien? Me demande-t-elle timidement.
Incapable de parler, je me compte (contente ??) de hocher la tête. Autour de nous, Adam, Thomas et mon frère finissent d'entasser mes quelques meubles encore debout devant la porte en bois. Je cherche Anna des yeux mais elle n'est nul part dans la pièce (pas la formulation que j'aurais choisi). Des coups frappent la porte au moment où la grande rousse, qui venait de réapparaître par le fenêtre, nous rejoint, aussitôt imitée par les trois jeunes hommes:
- Tout est bouclé, on dirait qu'ils savaient et ont préparé leur coup depuis plusieurs jours.(là ça me parait un peu bizarre la formulation)
Je baisse la tête, incapable de les regarder dans les yeux.
- Et merde, crachent Thomas et Adam en même temps.
Anna lève son index, un sourire au coin des lèvres.
- Mais, ils ont oublié une issue.
Je n'ai pas le temps de réagir que Coralie me pousse vers la fenêtre, précédée par Anna et Thomas. J'agis sans réfléchir et commence à enjamber le chambranle quand la barricade de fortune cède et Ils apparaissent (le "Ils apparaissent" me gêne). Je me fige immédiatement en les voyant fondre sur nous.
- Cassie, COURS! Thomas! Hurle Coralie (à ce dernnier,) voyant que je ne bougeais pas.
Alors que Thomas et elle me forcent à fuir, Adam et mon frère commencent à se battre à mains nues contre nos assaillants. Pour la première fois depuis que nous nous sommes revus je prononce son nom.
- DIMITRI !
Il se retourne, plante ses yeux dans les miens et me sourit.
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MessageSujet: Re: Sans titre - brouillon   Sans titre - brouillon EmptyMar 28 Oct 2008 - 22:27

Chentyt a écrit:
Combien de temps avons-nous courut? Je ne saurai le dire, je n'arrive même pas à me savoir (??) où nous nous sommes arrêtés. Il n'y a presque qu'aucune lumière dans cette ruelle. De grands immeubles noirs nous entourent, les fenêtres fermées par des planches en bois. Je jette un coup d'oeil à mes compagnons: exceptés Anna – qui m'intrigue de plus en plus – qui semble être habituée à ce genre de courses, tous essayent de reprendre leur souffle.
Des cris et nous reprenons notre course. Je dois fuir le plus loin possible de ces hommes, de cet endroit où j'ai trahi les miens. Plus je cours et plus j'oublie. Mes muscles me brulent, mes poumons menacent d'exploser, tout mon corps me supplie d'arrêter. Mais je ne peux pas, il faut que je cours vite, encore plus vite.
Les autres viennent de disparaître à l'angle d'une rue mais je décide de continuer mon chemin. Comment pourrai-je les suivre après ce qu'il s'est passé? Un coup d'oeil dans mon dos et je constate avec effroi qu'Ils ne vont pas tarder à me rattraper. J'accélère encore l'allure, forçant un peu plus mon corps à dépasser ses limites. J'atteins rapidement l'immeuble qui fait l'angle et m'apprête à continuer tout droit quand on me tire brusquement en arrière. Surprise et à bout de souffle, aucun cri ne m'échappe. La lumière disparaît peu à peu, le loquet d'une porte se rabat. Quelqu'un plaque sa main sur ma bouche et me tient le bras dans le dos. J'essaie de me débattre mais la poigne est ferme.
- Reste tranquille! m'ordonne une voix de femme.
Sa main sur mon visage m'empêche de reprendre mon souffle, je sens que ma tête commence à tourner. De l'air il me faut de l'air. Dans un dernier espoir, je lance mon coude en arrière, espérant qu'il touche avec suffisamment de force le ventre de mon geôlier (???). Un râle et je parviens à me dégager, soulagée de ressentir l'air pénétrer à nouveau dans mes poumons.
- Espèce de garce, crache la voix
Un mouvement d'air sur ma droite et je me jette au sol.
- Cassie arrête de respirer aussi fort! Tu vas nous faire repérer!
- Thomas?
- Mets ta tête entre les genoux et inspire longuement.
Je m'exécute aussitôt. Une main se pose sur mon épaule :
- Je vais me mettre derrière toi. Essayes de caler ta respiration sur la mienne, murmure-t-il à mon oreille
Thomas se glisse derrière moi et je me laisse tirer en arrière. Son torse collé à mon dos, j'essaye (déjà utilisé dans la phrase précédente... ^^) de prendre le rythme mais mon corps a trop manqué d'air, ma respiration est toujours aussi bruyante, comme une asthmatique en pleine crise.
Un autre mouvement d'air et la voix de Coralie parvient à mes oreilles.
- Respire là-dedans.
Elle plaque sur mon visage ce que je présume être un sac, une main glisse sur ma poitrine et commence à battre une mesure.
- Concentre toi Cassie, murmure Thomas.
La main est légèrement plus lourde, comme si une autre s'était joint à elle. Je ferme les yeux et essayent de me concentrer. Peu à peu j'arrive à déceler la respiration de Thomas, je me cale sur elle et les battements de son cœur.
Des bruits de course et des cris résonnent tout autour de nous. Nous cessons tous de respirer momentanément. Puis nos agresseurs s'éloignent et le silence revient avec notre souffle.
- Ils sont partis. Nous ne pouvons pas rester là, ils vont très certainement revenir fouiller les environs et nous ne sommes pas encore à l'abri.
Cette fois-ci je reconnais la voix d'Anna. Elle se tient près d'une fenêtre condamnée qui laisse passer un peu de lumière. Bien qu'elle soit à contre jour je devine parfaitement qu'elle regarde dans notre direction, peut être attend-t-elle que je m'excuse de l'avoir frappée. Quelque chose me retient. Anna semble le deviner et disparaît dans la pénombre.
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MessageSujet: Re: Sans titre - brouillon   Sans titre - brouillon EmptySam 1 Nov 2008 - 14:43

Marchi Smile

16 décembre 3641, quelque part dans Paris.
Une petite fille aux cheveux blonds attend, recroquevillée dans le noir. Il ne devrait plus tarder maintenant, les Récupérateurs viennent de partir. Les larmes envahissent ses yeux. Elle n'a que six ans mais elle comprenait très bien ce qu'il s'était passé et ce qui allait suivre.
La porte s'entrouvre légèrement et un garçon entre dans la chambre. Lentement il s'approche du lit et pose sa main sur la tête de l'enfant. Son corps se met à trembler, parcouru par les sanglots. Elle relève la tête et se jette dans ses bras. Alors dans le noir, ils pleurent jusqu'à s'endormir d'épuisement, lovés l'un contre l'autre.

17 décembre 3641, orphelinat du Petit Peuple.
Main dans la main, ils entrent dans le bureau d'admission. Une vieille femme les regarde par dessus ses lunettes rondes, les deux verres reliés entre eux par un morceau de gros scotch noir. Ses yeux passent d'un enfant à l'autre, son regard est si mauvais que la petite fille se cache derrière son frère.
- Frère et sœur je suppose...
Sa voix est encore plus terrifiante que son regard.
- Oui Madame.
- Je ne t'ai pas autorisé à parler sale petit morveux! Hurle-t-elle terrifiant un peu plus les deux enfants. Laissez-moi deviner: vos parents viennent de mourir et vous avez besoin d'un toit. Bien sur comme tout petit merdeux de votre genre vous avez immédiatement pensé à notre établissement et maintenant vous allez me supplier de ne pas vous séparer. Toi t'as quel âge? Demande-t-elle au garçon. Hoche de la tête pour répondre, je n'ai pas envie de t'entendre. Dix ? Onze? Douze?
Le garçon hoche la tête.
- Et elle?
- Six ans Madame
- Je t'ai dis de la fermer!
Elle se lève brusquement et attrape un bâton. La petite fille hurle de terreur en voyant l'énorme femme se précipiter vers eux, son frère se place devant elle pour la protéger des coups.
- Je vais t'apprendre moi à ne pas respecter les adultes!
Et elle frappe pendant plusieurs minutes, il sert les dents, elle pleure. Sans prévenir, les coups cessent.
- Voilà une leçon que tu n'oublieras pas! Maintenant dégages et toi cesse de pleurer! Jape-t-elle à l'attention de la petite fille.
- Mais...
- Je croyais que tu avais compris sale morveux
Elle lève le bâton en l'air, menaçant le garçon de nouveaux coups. Il se tourne vers sa petite sœur, les yeux brillants. Il tend la main et gratte doucement le mur derrière elle. Elle comprend qu'il ne pourra rester avec elle. Il lui sourit, la sert dans ses bras et s'éloigne sans se retourner.
Elle est seule à présent avec cette immonde vieille femme qui la regarde d'un oeil mauvais. Elle se penche vers elle et marmonne près de son visage, l'odeur de son haleine lui donne envie de vomir.
- Tu n'as plus personne désormais si ce n'est cet endroit et moi. Un pas de travers et je te fous dehors. Avec un minois comme le tien, je suis sure que quelques personnes se feront un plaisir de te ramasser. Si tu ne veux pas que ça arrive, tu as intérêt à faire tout ce que je te dis. Compris?
La petite fille soutient son regard. Elle la hait.
- Baisse les yeux petite insolente!
Le bâton claque le dos de la petite fille. Elle sert les dents, refusant de lui accorder ce qu'elle attend. Les coups pleuvent de plus belle, un sourire sadique se dessine sur la bouche de l'abomination mais elle ne cède pas et continue de la regarder. La haine perd petit à petit sa place au profit de la pitié pour une femme qui passe ses nerfs sur des enfants. Elle la plaint.
Un coup plus fort qu'un autre et le bâton se brise sur le dos de l'enfant. La vieille femme dans un premier temps stupéfaite se met à rire, un rire gras presque inhumain.
- Quel est ton nom? Réponds!
- Cassie.
- Et bien Cassie, je sens qu'on va bien s'entendre toi et moi.

Le froid. Associé à la faim, il n'y a rien de pire. Je me souviens de cette première nuit dans l'orphelinat du Petit Peuple et des jours qui suivirent. Longtemps j'en avais voulu à mon frère de m'y avoir laissé seule mais j'appris plus tard qu'il était tout simplement trop âgé, tout comme les installations du chauffage. Trois ans après mon arrivée, le jour de mon anniversaire, il était venu me voir et je l'avais alors supplié de m'emmener avec lui, sans succès. J'avais cependant réussi à lui faire promettre qu'il y repenserait pour la prochaine fois, celle où j'aurai atteint la limite d'âge maximal pour rester dans cet enfer. Mais cette fois encore, il m'avait répondu la même chose, en souriant
- La prochaine fois peut-être.
Bien sur je l'avais haït mais c'était avant d'en comprendre les raisons. Il ne m'avait jamais parlé de ce qu'il avait fait pendant six ans jusqu'à ce que je rencontre Coralie, Thomas et Adam. Ceux-ci m'apprirent que mon frère avait rejoint les Robins des Bois quelques jours après m'avoir laissée à l'orphelinat. Petit Jean, comme se faisait appeler celui qui avait créé le groupe, lui avait évité la mort en le défendant contre un marchand de nourriture que mon frère avait volé, mourant de faim. L'homme l'avait pris sous son aile et l'avait ramené chez lui. Il y rencontra ses enfants: les jumeaux Thomas et Adam, ce dernier devenant avec le temps son meilleur ami, et leur sœur cadette Coralie. Ils lui apprirent tous ce qu'il devait savoir sur les règles de vie au sein des Robins des bois: Mériter de sa place en faisant honneur aux autres, voler pour aider les plus pauvres, le tout sans se faire prendre.
Très vite, mon frère se révéla être un bon élément pour les projets du groupe, devenant à chaque fois de plus en plus téméraire. Un jour, Petit Jean lui donna l'opportunité de prouver qu'il pourrait un jour prendre sa place. Depuis ce jour la photo de mon frère est placardée dans les rues de Paris.
J'en voulu longtemps à Petit Jean et aux Robins des bois. Ils m'avaient pris mon frère, l'empêchant de venir me voir plus souvent et de m'emmener avec lui chaque fois que je l'en suppliais. Je n'avais pas compris pourquoi à l'époque, jusqu'au moment où Ils découvrirent mon existence et qu'Ils me prirent au piège.
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MessageSujet: Re: Sans titre - brouillon   Sans titre - brouillon EmptySam 1 Nov 2008 - 16:41

Correction de la correction de jaina (désolé jaina ^^ ).

Les repetition du debut sont un effet de style, ca plait ou ca ne plait pas(c'est un genre de repetition fait expré et ca me plait)

et me lance un regard. Moi je prefere "me lançe", vu le contexte (tout est au présent)

bon, allez, finalement, ca me saoule. a+ ^^
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MessageSujet: Re: Sans titre - brouillon   Sans titre - brouillon EmptySam 1 Nov 2008 - 17:10

arrêtez moiiiiii

- Cassie?

Thomas s'approche de moi en hottant son manteau et le passe sur mes épaules. Je lui sourit timidement.

- Nous n'allons pas tarder à repartir, Anna a vu des soldats passer non loin d'ici.

Je jette un coup d'œil par dessus son épaule et la voit qui discute avec Coralie. Ses yeux sont braqués sur moi.

- Qui est-elle?

Thomas regarde derrière lui avant de me répondre, un sourire narquois en coin de bouche.

- Pour être honnête avec toi, je n'en ai pas la moindre idée. Il y a deux semaines, Dimitri est revenu avec elle et nous a annoncé qu'elle ferait partir de la bande sans nous expliquer pourquoi, ce qui n'a pas réellement plu à Petit Jean. Pendant plusieurs heures ils ont parlé tous les deux et papa nous a demandé de faire confiance à ton frère alors...

Il laisse sa phrase en suspens mais je devine sans mal ce qu'il a pu se passer dans sa tête ce jour là.

- Personne ne sait qui elle est alors?

Thomas remue la tête avant de me questionner du regard.

- Je me demandais, c'est tout. D'accord, cède-je en le voyant oser un sourcil, j'ai l'impression de l'avoir déjà vue quelque part, son regard en particulier.

- Que s'est-il passé Cassie? Hier, aujourd'hui. Que t'est-il arrivé? Me demande-t-il le regard grave.

Je détourne aussitôt les yeux, ramène mes jambes contre moi et cache mon visage dans mes genoux. Thomas glisse un main sur mon dos.

- Cassie, tu sais que tu peux tout me dire.

Je relève la tête et me lance dans ce qu'il me semble être les plus difficiles confessions de toute ma vie.

- Il y a un mois de ça, des agents du gouvernement sont arrivés dans l'usine où je travaille, enfin travaillais puisque je suppose que je ne pourrai pas y retourner. On nous a ordonné de nous mettre en rang et, après avoir écarter les plus jeunes et les plus vieilles d'entre nous, ils nous ont interrogé.

- Que vous ont-ils demandé?

Anna et Coralie se tiennent près de nous. Je ne les ai pas entendu approcher. Je détourne les yeux.

- Dans un premier temps, il ne s'agissait que de questions banales: identité, âge, lieu de naissance, rien de bien étrange. Au fur et à mesure, le nombre de filles diminuaient, rapidement nous ne fûmes plus que quatre. Une heure après leur arrivée, il n'y avait plus que moi. Alors ils ont commencé à me montrer des photos des personnes que je n'avais jamais vues, puis une où l'on en voyait d'autres près d'un entrepôt du gouvernement, elles faisaient une chaine pour sortir des cartons. Ils ont compris que je vous avais reconnu, comment je ne sais pas, mais j'ai vu dans leurs yeux qu'ils avaient trouvé ce qu'ils cherchaient.

- Le point faible de Dimitri... murmure Coralie

Je la dévisage un instant, déconcertée.

- Que s'est-il passé ensuite? Me relance Thomas.

- Ensuite Ils... Ils...

Les larmes envahissent mes yeux. Quelqu'un s'approche de moi mais je suis incapable de le regarder et éclate en sanglots.

- Ils t'ont emmenée dans un des locaux qui leur sert pour les interrogatoires. Tu as résisté autant que tu pouvais aux coups, aux insultes, … Ils se sont acharnés sur toi, se relayant pour ne pas te laisser le moindre repos. Nuits comme jours. Tu n'étais rien d'autre qu'un simple jouet pour eux et ils ont tout fait pour que tu le penses aussi, brisant celle que tu étais pour toujours.

Je relève la tête. Anna se tient à présent près de moi et je me souviens alors où j'avais déjà vu ses yeux. Thomas et Coralie nous dévisagent, effarés.

- Mon dieu Cassie... gémit Coralie.

Thomas se lève sans un mot et disparaît dans la pièce voisine. Je l'entend frapper avec rage ce que je suppose être une porte. Il revient près de moi quelques instants auprès de moi, les yeux aussi rouges que les poings.

- Quand Ils m'ont relâché, je me suis immédiatement mis à la recherche de ton frère. Quand je l'ai croisé je lui ai parlé de ce qu'il s'était passé. Tu n'imagines pas comme il lui a été insupportable de savoir que tu étais entre les mains, de se sentir si impuissant face à ce qu'il t'arrivait. Mais par dessus tout ce qu'il avait craint depuis tant d'année venait d'arriver. Tu ne t'ai jamais demandé pourquoi il ne venait pas te voir plus souvent? En te tenant à l'écart des Robins des Bois et de lui, il cherchait à te protéger.

- S'IL M'AVAIT EMMENE AVEC LUI TOUT CA NE SERAIT JAMAIS ARRIVE!! Ils ne m'auraient pas trouvé, Ils...

- Crois-tu vraiment que te savoir au cœur même du danger aurait été supportable pour lui? Plus tu étais loin de tout, plus tu étais en sureté! Comment ont-Ils su que tu existais? Je n'en ai pas la moindre idée, mais une chose est sure Cassie, Ils paieront.

Elle passa sa main sur mes cheveux, avec une grande douceur. Je réalise soudain que mon frère était au courant de ce qu'il allait se produire, Coralie me devance :

- Alors Dimitri et toi vous saviez ce qui allait se passer aujourd'hui et vous ne vous avez rien dit.

- Il s'en est même pris à elle! S'exclame Thomas

- Et si vous aviez su qu'auriez-vous fait?

- Nous serions venus la chercher plus tôt!

- C'est justement pourquoi il n'a pas voulu vous en parlez. Cassandre était sous haute surveillance, Ils ne devaient pas savoir que nous étions au courant et ils n'attendaient que notre venue, pensant qu'elle allait contacter Dimitri aussitôt dehors. Puisqu'ils avaient préparé leur coup, nous devions en faire autant. Il fallait que tout soit comme Ils le pensaient.

- En nous jetant dans la gueule du loup...

- En les piégeant à leur tour.

- Donc tout était prévu.

Elle se tourne vers Coralie.

- Presque. J'avais avec moi plusieurs bombes. Oui, Dimitri avait prévu de faire sauter ton appartement au moment où Ils y pénétraient, croyant nous y trouver. Nous ne pensions pas qu'ils interviendraient aussitôt, quelque chose a du leur mettre la puce à l'oreille, surement ma présence. Pardon Cassie, me dit-elle les larmes aux yeux.

Je la regarde, sans savoir quoi dire et me sens soudainement honteuse en repensant à la méfiance que j'avais pour elle.

(sinon oui les répétitions du début sont intentionnelles)
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