Nouvelle idée...

Une nouvelle idée, et un truc écrit en cours de droit (écrit d'une manière un peu nouvelle pour moi, j'ai essayé de changer un peu le style de narration que j'ai habituellement), je publierais plus tard.
Histoire d'une jeune fille que l'on voit au début du premier chapitre dans un lit, elle dort. A la fenêtre de la chambre, on peut voir une ville en ruine, un monde détruit... un homme en blouse se tient devant la jeune fille ainsi que son père. Il ne veut plus qu'elle voit se monde. Là, intervient un mystèrieu projet,... je détaillerais plus tard, j'ai cours dans 5min.

Idée intrigante à souhait...

Un texte au présent ? Cela se fait t'il ?

C'est une première version pas encore retravaillé. Et c'est la première fois que je fais quelque chose au présent avec pleins de phrases courtes comme ça.

(Court) PROLOGUE

Une jeune fille endormie dans un lit aux draps blancs. Des fils, des tuyaux et divers tubes la relient à des moniteurs. Un homme est là, debout penché sur elle. Il la contemple.
La fenêtre offre un décor d’apocalypse, des ruines de bâtiments, les ruines d’une ville.
« Je ne veux pas qu’elle voit se monde. »
Un homme en blouse blanche, de l’autre côté du lit :
« Elle sera avec les autres. »
- Etes-vous sur que cela fonctionne ?
- Sur onze essais, seulement cinq sont positifs. Elle est plus âgée que les autres, elle risque de se souvenir. »
Ils l’observent. L’homme sourit.
« Elle est si belle quand elle dort. »
Un silence s’installe. Puis il se brise :
« Allez-y.
- Comme vous le souhaitez. »
Des tapotements sur un clavier, et un interrupteur s’enclenchent.
« Alors, c’est vraiment vous l’auteur ?
- Oui, c’est mon premier livre, je l’ai fais pour elle, je ne pensais pas qu’il serait utilisé pour ce projet. »


CHAPITRE I (Début)

Le soleil brille. Le ciel est bleu. Des oiseaux le parcourent formant un V blanc de leurs vols. Les rues sont bondées, la ville vit. Parfois, des voitures passent faisant s’écarter la foule. A deux rues, le marché gronde, on y vend du poisson pêché plus tôt dans la matinée. Onze cloches sonnent, une reste muette.
Elle, elle est brune, les yeux verts et les cheveux mi-longs. Elle regarde une moto qui passe. Le sable se soulève en petits nuages derrière ses roues, le klaxon retentit et la foule s’écarte. Elle, elle est envieuse. Mais où est-elle ?
Elle lève les yeux. Les bâtiments ne dépassent pas trois étages, ils lui paraissent petits, même les plus grands. Une main se pose sur son épaule et une voix de femme s’engouffre dans son oreille.
« Chérie ? »
Ou suis-je ? Cela résonne dans sa tête, elle ferme les yeux puis les ré-ouvrent. Le décor a changé. Elle, elle est couchée, deux silhouettes d’hommes penchées sur elle. Une lumière l’éblouît, une lampe. Un œil se ferme, mais une main lui maintient l’autre ouvert, et l’inonde de lumière. Elle le relâche, il se referme.
Ses yeux se ré-ouvrent dans la ville.
« Chérie, est-ce que ça va ? »
Une voix de femme, encore. Elle la secoue. Elle, elle pleure pendant que la voix l’interpelle. Elle semble lointaine et pourtant si proche. Ses paupières se referment sur ses yeux, puis ils se ré-ouvrent comme pour s’éveiller d’un mauvais rêve. Tout est flou, une voix retentit par-dessus celle de la foule. Cette voix qui dit qu’elle va se réveiller, une voix d’homme qui panique.
Une autre voix implore, plus fort que l’autre, un homme encore.
« Faites quelque chose ! »
Elle se retourne, lève la tête et scrute la foule. D’où vient cette voix ?
Il y’en a une autre, celle de la femme. Elle l’appelle. Elle cherche à dominer les deux autres. Accroupie, une femme se tient là, devant elle, elle semble crier. Mais elle, elle n’entend rien, plus rien, aucune voix. Seul un bip retentit à rythme régulier.
« Elle est stabilisé. »
Une voix d’homme, calme et apaisée. Puis plus rien.
Elle n’entend rien, ne voit rien. Cela dure quelque secondes.
La foule réapparait, une voiture fait sonner son klaxon, une femme crie. Elle se retourne. La voiture est face à elle. Une tête sort de l’habitacle par la fenêtre à droite.
« Bouges de là gamine ! »
Les regards sont posés sur elle. Elle est pâle, elle respire fort. Des mains la secouent par derrière. Trop de bruits, trop de murmures. Elle se colle les mains sur les oreilles. Elle a mal à la tête. Toute tourne. Elle perd connaissance.

Oui cela se fait d'écrire au présent, mais ce n'est pas courant car pas très simple à gérer sur le long terme. Je lirai ton texte demain car là obligation familiale (bains ^^).

La suite, j'ai encore deux pages après ça mais j'attendrais pour le publier car je l'ai pas encore taper sur PC.

« Elle se réveille ! »
La voix est jeune et forte, elle s’envole avec l’ouverture des yeux de la jeune fille. Elle se redresse dos contre le coussin et le voit. Un garçon, elle le juge de 16 ou 17ans. Elle le fixe. Tout est encore confus. Des bruits de pas rapide et une silhouette apparait à la porte ouverte. Une femme, elle la reconnait. Ces cris refrappent sa tête, mélange désordonnés d’hurlements et de murmures. Elle se prend la tête entre les mains et la secoue. Les hurlements passent comme projetés lors de la secousse.
La femme s’approche. Elle est belle se dit-elle. Ses cheveux sombres tombent dans son dos et sa robe élégante est verte comme ses yeux. Un bruit de foule, la jeune fille tourne son regard vers la fenêtre de la pièce. Le ciel, elle ne voit rien d’autre.
« Ou suis-je ? »
Sa voix est petite, et indistincte. A-t-elle vraiment parlé ?
Une question s’échappe, d’abord inaudible et flou comme une pensée puis s’éclaircissant lorsqu’elle regarda qui l’avait émise.
« Chérie, tu vas bien ? »
La voix est douce, maternelle.
« Maman ? »
Cette pensée lui échappa.
« Oui ma chérie ? Tu veux que je rappelle le docteur ? Il est parti en disant que tout allé bien, juste besoin de repos.
- Maman ? »
Répète t’elle, plus à elle-même que pour les autres. La femme s’approche. Elle lui tend une tasse.
« Bois, dit-elle, ça va aller mieux. »
Elle boit. Aucun gout, aucune sensation, comme si elle n’avait rien bu. Elle repose son regard sur le garçon, il est beau : blond avec un gilet bleu et un pantalon brun. Ses yeux sont verts aussi, il sourit. Il lui sourit. Il devient vague et nébuleux, trouble comme s’il était derrière un mur d’eau. Elle a mal à la tête, encore. Elle l'agite. Il est à nouveau distinct et net. Il dit quelque chose :
« Tu vas bien Cyl ? »
Elle tourne la tête comme pour chercher quelqu’un d’autre dans la pièce. Son regard croise le vert de celui de la femme, de sa mère. Elle sourit aussi. Elle repose son regard sur le garçon. Joshua, ce nom occupe son esprit.
« Joshua ? »
Elle interroge et voit le sourire s’agrandir.
« Oui, c’est moi. Du moins si je n’ai pas changé de nom entre ce matin et ce soir. »
Elle regarde la fenêtre à nouveau. En effet, le ciel s’assombrit, la soirée commence.
« Tu veux encore te reposer ? »
La femme lui demande, sa mère lui demande. Elle continue :
« Tu m’as fait peur tu sais ? Tu t’es évanouie en pleine rue. Tu semblais absente et perdu, j’étais terrifié. »
Une larme coule sur sa joue.
« Je vais bien. »
Elle voit nettement, entend clairement. Elle va mieux.
« Tu me sembles encore dans tes rêves, que se passe t’il ? »
Elle ne sait pas. Elle ne répond pas. Tout lui semble inconnu et pourtant si familier. Elle secoue la tête comme pour dire non. Sa mère lui passe la main sur le front. Elle ne sent pas son toucher. Elle pose sa propre main sur sa joue mais ne sent rien.
« Je ne sens pas, déclare t’elle calmement.
- Sentir quoi ? Demande sa mère
- Je ne sens rien. »
Des paroles, vague et lointaine, lui parviennent. Celle d’un homme.
« Que dit-elle ? »
Elle connait cette voix. Celle-ci résonne en écho dans son crane, un picotement puis un mal affreux. Elle se met à hurler la tête serrée entre les mains. Celle de sa mère surprise par le cri se retire de son front.

Idée sympathique comme tout, j'ai lu ta présentation et le prologue (là, le ménage m'appelle). Mais, je trouve qu'il y a matière à développer, ça peut devenir très intéressant!

J'ai quand même du mal à rester toujours au présent, peut-être je trouverais un autre moyen.
Sinon, j'ai bien dvlpper ce nouveau monde dans ma tête et je veux faire quelque chose qui se référencie un peu aux différentes société de notre propre monde.

Mon idée est de faire des espèces de trés petit pays (pour donner une valeur, je dirais qu'ils s'étendent en moyenne sur 50 à 100km chacun, certains plus, certains moins) dans ce monde, appelé des Etapes (pour certaines raisons). Celles-ci comprennent tous un Elite qui est soit une sorte de président, de roi, etc. dans des systèmes différents rappelant parfois la démocratie, la monarchie, le communisme.... et parfois cela de manière trés poussée. Chaque Etape est quasi-indépendante et gère sa politique comme elle veut, certaines commercent entres elles et ont une monnaie commune, d'autres se coupent des autres. Il y'en a des plus modernes et avancés technologiquement, plus riche, et d'autre plus pauvres avec des retards. + des exceptions particulières parfois.

Ca c'est pour le monde dans lequel se déroule l'essentiel de l'histoire. Ce sera un point essentiel du récit, en parrallèle à l'histoire principale et son héroïne.

Si j'ai bien compris (ou pas), tu as une héroïne qui est envoyé dans un autre monde par un étrange processus.

Elle part dans ce monde par le biais de son esprit en pensant que tout y est réel? Ou est-ce une machine qui interagit avec ces cellules cérébrales? Ce monde est-il relatée dans le livre du père? Le père peut-il modifié le monde en écrivant dans le livre?

Le monde des étapes est celui de l'héroïne ou du père?

J'ai beaucoup de questions

Alors...
Le monde des Etapes est celui où est envoyé l'héroïne, plus de détails sur cela plus loin dans le récit mais "une machine qui interagit avec ces cellules cérébrales" c'est un peu ça. Le monde est bel et bien relaté dans le livre du père, si il peut le modifier ou non, je n'y répondrais pas pour l'instant...
J'hésites encore sur de nombreux points, notamment sur le fait de changer ou non de temps de narration du texte. J'ai déjà la base de mon scénario, une trame général et quelques évènements spécifiques en tête mais pas tout encore.
Cela vient souvent en écrivant.

Pour l'instant j'écris tout ce que je peux sans revenir sur le style de ce que j'ai déjà écris... chose que je ferais plus tard donc pour l'instant... c'est une version un peu brouillon.

Edit:

Tout tourne à nouveau. Cela s’arrête soudainement. Elle arrête de crier et regarde sa mère. Elle semble apeurée. Joshua demande ce qu’elle a. Elle ne peut pas dire. Elle se sent mieux, mieux qu’elle l’était avant sa crise. Tout ses sens semblent fonctionner. Elle sent le contact de ses mains sur sa peau, celui de sa couverture posée sur elle et de son oreiller dans son dos.
« Où suis-je ? »
Elle demande ça à sa mère mais c’est son frère qui répond :
« Où veux-tu que tu sois ? »
Elle regarde autour d’elle, des souvenirs remontent à la surface comme s’ils se sauvaient de la noyade. Cela lui fait mal, mais elle essaye de le cacher.
« Dans ma chambre. »
Elle reconnait la pièce : ses murs gris, son vieux plancher, son armoire dans l’angle à gauche de la porte et le bureau dans le coin opposé.
« Bravo ! »
Son frère Joshua parle comme si elle venait de gagner à un jeu. Il cache son inquiétude, elle le sait.
« J’ai faim. »
Son estomac suit sa parole, il gronde.
« Moi aussi ! »
Joshua semble enjoué. Elle le regarde en souriant. Sa mère reste muette. Elle l’observe à son tour.
« Je vais mieux. Je vais très bien. »
Elle veut la rassurer.

Vingt heures, 8 cloches sonnent et un gong retentit. Le repas commence. Un homme est à la table en plus de son frère et sa mère. C’est son père. Elle le sait. Il lui demande :
« Ca va mieux Cyl ? »
C’est la deuxième fois qu’on l’appelle Cyl. Son nom ? Non, elle s’appelle Cynthia, elle en est sur. Un surnom ? Ca recommence. Elle est à nouveau prise de maux de têtes et ses sens se troublent. Elle pose la paume de sa main gauche sur son front.
« Je suis Cynthia. »
Ces paroles sortent de sa bouchent. Elle ferme les yeux. Elle souffre.
« Pourquoi réagit-elle comme ça, docteur ? »
Deux hommes discutent, elle les entend. L’une des voix est celle de son père.
« Ses anciens souvenirs s’interposent à ses nouveaux. C’est normal. C’est toujours le cas les premiers jours, surtout si le sujet est âgé. »
Elle n’entend plus rien. Si. Loin dans sa tête, trois voix l’appellent :
« Cyl, Cyl ! »
Elle se sent secouée. Elle ouvre les yeux. Elle est toujours sur sa chaise, sa famille l’entoure. Ils ont l’air paniqué. Elle réfléchit et se perd dans ses pensées. Elle ne comprend rien : Qui étaient ces voix ? Un rêve ? Et : Pourquoi croyait elle s’appelait Cynthia ? Elle est Cyl. Elle respire fortement puis se calme. Cyl parle :
« Je vais bien, ne vous inquiétez pas. »
Elle dévisage chaque membre de sa famille.
« Ou est Joshua ? » Souffle-t-elle.

Et là j'hésites, j'ai déjà fait une suite mais j'en ai une deuxième en tête....
La première est simple et dit que Joshua est parti cherché le docteur... et la suite de cette version, Joshua est un personnage important de l'histoire.
La seconde est que ses parents répondent à Cyl:
"Qui est Joshua ?"
Ensuite l'histoire continue sans lui, avec ce mystère en plus pour le reste de l'aventure...

Ou je combine les deux... (troisième idée soudaine) et fais disparaitre le personnage Joshua plus tard de l'esprit de tout le monde sauf de Cyl. Joshua étant parti quelques années auparavant pour être voyageur/explorateur et elle part à sa recherche se demandant si elle l'a imaginé, a t'il vraiment existé ?

De toute façon, dans la première version, Cyl partira aussi à la suite de son frère mais celui-ci ne disparait pas des mémoires...

Un autre point important: pensez-vous que je dois conserver le prologue ? J'ai pensé que sans, l'histoire serait beaucoup plus mystèrieuse. Si le lecteur découvre peu à peu, il s'interrogera pas mal sur les évènements.