J'ai eu l'idée de cette nouvelle aujourd'hui, donc elle n'est aps du tout travaillé, je l'ai faite sur le tas. Donc j'aimerai avoir votre avis avant de la déclarer "finie" ^^.
Nicolas attends. Nicolas patiente depuis de trop longues minutes. Enfin, quelqu'un passe. Nicolas l'obsevre du haut du toit. L'homme qui passe le long de l'immeuble est bien un terroriste. Nicolas met en joue, vise la tête de l'homme, tire. PANG. Le terroriste s'effondre, il est mort, son arme tombe un peu plus loin. Nicolas recharge. nicolas n'aime pas être sniper. Nicolas veut en découdre à la loyale. la prochaine fois, les autres le laisseront monter à l'assaut. Vivement la prochaine fois.
Boris est assis dans le camion. Il enfile son gilet parre-balle, place son pistolet à sa hanche, et 'empare de son fusil d'assaut. Boris à 30 ans de métier, et beaucoup de cicatrices. Boris espère bien ne pas avoir à aller directement à l'assaut. Il sait que c'est le meilleur moyen de se prendre une balle, et on ne sait jamais où. Boris et ses collègues du GIGN sortent du camion et se mettent en position. Si dans quelques minutes, les terroristes ne sont pas sortis ou n'ont pas libéré les otages, c'est Boris qui devra donner l'ordre de l'assaut. Oh, il n'hésitera pas, non. Il l'a déjà fait auparavant. Il le refera si c'est nécessaire. Mais Boris n'aime pas mettre en danger la vie de ses hommes.
Boris entends, dans sa radio, les conversations des autres. Eux non plus n'ont pas envie de monter à l'assaut de ce hangar pathibulaire. ils se souviennent de la dernière fois. Régis , le petit nouveau, les avait suivi, c'était sa première mission. Ce fut aussi sa dernière. Personne n'a pu le sauver. Il s'est pris un chargeur complet de MP-5 dans le ventre. Même avec un gilet pare-balle, à bout portant ça passe.
Tout le monde avait pu voir et entendre le jeune Régis, baignant dans son sang. Il avait crié, et appelé sa mère. Il avait eu horriblement mal. Il avait ainsi hurlé, prié durant tout son voyage jusqu'à l'hôpital militaire. Le mèdecins n'avaient rien pu faire. Le foie, l'estomac et un poumon avaient littéralement étés déchirés par les balles. L'agonie du jeune Régis avait été étonnament longue. Il était mort, maintenant, et Boris y pensait toujours. Ce genre de missions était on ne peut plus rares. Généralement, on n'entendait même pas parler de la prise d'otage, les terroristes se rendaient, ou s'enfuyaient en laissant les otages. Le GIGN agissit ainsi souvent à l'étranger.
Enfin. Enfin, Nicolas peut en découdre. Les autres ont confiance en lui. Avant, ils le laissaient en sniper car ils référaient que le moins expérimenté d'entre eux les couvre plutôt qu'il fasse des conneries. Il ne voulaient pas que les terroristes gagnent. C'est logique, après tout. Mais Nicolas, lui, ne veut plus tirer du haut d'un toit. Et aujourd'hui son souhait est exaucé. Nicolas va pouvoir monter à l'assaut. Il s'agit d'une plate-forme pétrolière, isolée en mer. Encore des otages à libérer. Nicolas et les autres partent, ils ont chacun un fusil d'assaut dans les mains, deux grenades éblouissantes,une grenade normal et une grenade fumigène dans leur sac. Chacun a également un pistolet standard du GIGN et un couteau, au cas où...
L'assaut est donné. Nicolas et ses collègues sont peu nombreux. Ils se dépladent par groupes de deux, l'un couvrant l'autre. Nicolas et son binome progressent, lentement, mais sûrement. Soudain, ils entendent un roulement. GRENADE ! Le binôme a hurlé celà, puis il est mort. Un, voire plusieurs terroristes se trouvent dans les parages. Nicolas avance prudemment...
Boris attends, patiente, attend, patiente. Toujours aucune nouvelle. Soudain il entend "Les négociations ont échoué, et ils sont déterminés. Donnez l'assaut.
Boris fait la moue. Il change de canal pour celui de ses hommes, et dit calmement :"On y va".
Boris donne l'exemple. Il vérifie tous les endroits où un sniper pourrait s'être posté, puis il avance. Ils ont fait des groupes de deux. ils ne sont pas nombreux, mais ce sera certainement suffisant. Boris avance. il couvre l'entée principale du Hangar. Il voit la tête d'un terroriste, qui lui ne le voit pas. Il prend le temps de viser... plop. plop. L'ennemi tombe, il n'a rien compris.
Boris tend l'oreille. Plus un bruit. Ce ne serait pas la première fois qu'on assisterait à une telle fuite des teroristes. Il fait signe aux ordres de pénétrer prudemment dans la bâtisse. Ils le font, tous en même temps. Toujours pas un bruit. Boris entre à son tour. Il monte à l'étage. La salle de contrôle, et la salle de stockage des matériaux dangereux, les otages y sont certainement. Boris avance prudemment, suivi d'un de ses hommes, tandis que les autres sont sur leurs gardes, à l'affut.
Nicolas avnce toujours. Puis il recule. Il a entendu quelque chose. Il en est sûr. Plus de bruit à présent. Nicolas se plaque contre le mur, prêt à tirer. Un pied se montre, puis une jambe.Au moment où la tête de l'homme apparaît, Nicolas tire. plop. La tête de l'homme explose. Un terroriste vient de s'effondrer. Nicolas reprend sa route. Il sait où se trouvent les otages. Pensant avoir éliminé la plus grande menace qui pesait sur lui, li avance, toujours prudemment.
Boris, lui aussi, avance. Lui aussi, prudemment. Il dépasse un coin. Il pénètre dans la salle de contrôle... Une détonation sourde se fait entendre. Boris porte la main à son torse. il vient de se faire tirer dessus, mais d'où ? Celà ne lui importe plus, il se sait condamner. On lui a tiré dessus avec un fusil à pompe manuel. De très près, apparemment. Boris tombe, il baigne à son tour dans son sang. Son gilet est tout tâché. Sa tête se tourne vers le plafond, et il voit l'aération. Ces enfoirés étaient depuis le début dans la conduite d'aération ! Il veut prévenir son second, qui reste silencieux. Il tente de lever son arme, mais il est trop faible et elle retombe. Sonsecond avance à son tour, et subit le même sort. Sa tête est arraché par la déflagration, sourde, puissante. La tête de son second tombe juste à côté de celle de Boris. Boris est mort. il a les yeux écarquillés par l'horreur, il est mort en voyant la mort.
Nicolas avance prudemment, toujours. Soudain, il entend une fusillade, et entend une plainte dans sa radio. il se précipite, fonçant dans les couloirs. Alors qu'il se rapproche du lieu de la fusillade, celle-ci reprend. nicolas ne comrpend que trop tard que cette fois, c'était pour lui. il s'écroule. Les terroristes ont gané.
-Eh merde ! Nicolas rugit, devant son ordinateur. Pour une fois que sa team progressait, il vient de faire la plus grosse connerie de sa vie de joueur. pas garve, songe-t-il. "Je me rattraperais dans sur la prochaine carte". Nicolas est déjà prêt à repartir, dans une ville marocaine cette fois-ci. Un de ses copains, dans la même salle de jeux en réseaux, dit aux autres "Allez, on y va ! Et essaie de faire mieux, Nicolas !". Nicolas va essayer de mieux faire. Et quand il sera grand, il sera au GIGN. parce que c'est son rêve.
Boris, lui, ne pourra pas faire mieux. Car Boris est mort. Comme Régis, le père de Nicolas vient de mourir.