Un texte écrit par un pote qui n'aime pas la fantasy....
Nous sommes aujourd'hui avec le légendaire Zy, l'homme ayant sauvé le monde de sa fin. Bonjour Zy.
Bonjour.
Alors vous êtes le héros ayant sauvé le monde ? Vous avez débuté en tant que soldat à l'âge de 17ans pour devenir Général des armées en moins de 8ans. Un an plus tard vous démissionner et 4ans après, vous sauver le monde. La question que l'on se pose, c'est comment avez vous fait ?
Tout d'abord, il faut savoir une chose, je suis le personnage principal du roman dans lequel je sauve le monde, le secret est là. Cependant, ce n'est pas si simple que ça: oui, tout est scénarisé et fait pour que l'on arrive à ce but mais ce que beaucoup oublis c'est toute la merde qu'il y'a avant.
Mais sans cette merde comme vous dites, aurez-vous vraiment obtenu cette gloire ?
Ben justement, je ne sais pas. Si je sauve le monde directement en deux ou trois chapitres ça irez bien plus vite mais peut-être moins de mérite et de gloire au final. Enfin, toujours avant la finalité, on m'impose pas mal de conneries du genre se blesser pour tenter de sauver un ami et qu'au final on échoue.
Mais vous désirez sauver cette ami, non ? N'est-ce pas la mentalité qui forge le héro cette solidarité ?
Bon écoutes. Ca c'est des conneries. Ok, battre l'hydre à 4 têtes ou tuer le troll de Gal'Rash c'est héroïque. Mais pleurer comme une tapette à la mort d'un compagnon, qu'on m'a au préalable dans le récit imposer comme ami, c'est nul. Si tu réussi à le sauver c'est pas mal mais me faire galérer pour échouer au final, non merci.
Je comprends. Parlons maintenant des combats. Quels sentiment éprouvez-vous lors d'un combat contre une hydre à 4 têtes par exemple ?
Du déséquilibre ! C'est évident ! L'hydre a 4 têtes mais moi je suis le personnage principal. Résultat: elle peut rien contre moi, sauf me blesser peut-être et tuer mes compagnons. Mais moi je survis.
N'êtes-vous pas triste de perdre vos compagnons ?
Si parfois, mais le branlo que j'ai rencontré au chapitre d'avant, je m'en fous. Pour l'ami d'enfance ou compagnons de plus de 6-7 chapitres, ça devient un peu plus blessant mais encore...
Vous semblez pourtant si solidaire dans l'histoire. Ne l'êtes-vous pas réellement.
Le roman c'est comme du cinéma américain, on se la joue. Un héro qui survit et défonce tout solo. Mais héro c'est pas spécialement solidaire, des fois faut bien laisser 2 ou 3 cons derrière. Moi c'est bon sinon, j'ai le rôle principal, à part les blessures je ne crains rien.
Vous êtes insensible en fait. Etait-ce pareil lors de la mort de vos parents ?
Mes parents ? Ah... eux ! Non, non, ils étaient déjà mort au début de l'histoire. On s'en fout.
Bon, alors parlons des blessures faites par de grands ennemis. Aimez-vous affrontez ce genre d'ennemi qui arrive à vous blesser, ceux qui valent le coup donc ?
Oh la la ! Il y'en a tellement peu ! Même sur un champ de bataille, j'en tue des centaines à moi tout seul. Je suis sur que si on enlève les figurants et autres personnages secondaires, je survivrais seul. Même blessé mortellement, je suis certain que l'on pourra me soigner.
Vous êtes plutôt confiant.
Mais oui ! Je fais ce que dit le narrateur. "Il en tua 100 de son épée" par exemple, juste avec ça, je peux en tuer 100 sans me blesser.
Et si le narrateur venait à vous faire mourir, que...
Attends, attends, je t'arrêtes là ! C'est pas possible, sauf peut-être à la fin, quand j'aurais sauvé le monde. Faut être con pour me faire mourir avant, le mal l'emporterait et chaos et destruction règnerait. Ca craint.
Suite prochainement....