Texte que je viens d'écrire en cours de compta. que je pensais intégrer à la scène de bataille de mon idée "De la victime à l'assassin". Enfin, je verrais comment je le mets...
Les raisons le la bataille et tout ça est évoqué avant ce chapitre mais aussi après donc chercher pas trop à comprendre pour le moment.
Sinon... je trouve la fin (le rajout en orange) un peu mauvais... si vous avez des idées pour que je l'améliore.
Frappant de son glaive, il déchirait la chair et déversait le sang de nombreux ennemis. Lorsqu’il esquivait ou paraît un coup, c’était pour ensuite contre-attaquer avec le double de violence. Ydrill était jeune et courageux, fier de suivre les pas de son grand frère qui se tenait à quelques mètres à ses côtés. Entre deux assauts Ydrill échangea un regard avec lui suivit d’un sourire. Il l’admirait et l’avait suivi sur le champ de bataille bien que cela ne plaise pas vraiment à Lyaï, qui aurait préféré voir son frère en sûreté bien qu’il l’ait lui-même intégré au bataillon.
Ydrill se battait avec rage et était fier de pouvoir démontrer son talent dans une vraie bataille, il esquivait, paraît, bloquait et à son tour attaquait les différents ennemis infligeant aux troupes ennemies de nombreuses pertes et des blessés. Les cliquetis des épées, sabres et autres armes blanches s’élevaient sur toute la plaine, les fracas sur les boucliers résonnaient dans les oreilles des soldats. Parmi ceux-la Ydrill, muni de son glaive, faisait face à de nombreux adversaires, parfois un à un, parfois deux en même temps voir trois. Dans sa main gauche un petit bouclier rond lui permettait de bloquer de nombreux assauts, et son glaive, dans l’autre main, de transpercer, entaillé et couper la chair de l’ennemi.
Dans un coup circulaire en pivot, il aperçut à nouveau son frère à quelques pas, qui contrairement à lui portait les emblèmes des Feuilles d’Or et une armure qui laissait deviner au premier regard son grade dans l’armée elfique. Hélas, ce grade semblait attirer foule d’ennemis, Ydrill le voyait, son frère était en une situation délicate. Quatre soldats humains, dont deux aussi hauts gradés que l’était Lyaï chez les elfes, étaient prêts à l’entailler. Quatre lames s’abattirent au même moment, Ydrill vit son frère esquiver, frapper et bloquer un coup de sa grande épée à double tranchant. Un des hommes, devancé en terme de vitesse par Lyaï, perdit ses deux avant-bras, ceux-ci, sectionnés peu avant les coudes, tombaient maintenant au sol les poings toujours resserrés au manche de l’épée. Cela offrait ainsi à Ydrill la vue d’un homme hurlant qui se vidait de son sang par les extrémités de ses bras amputés. Il était admiratif, son frère avait devancé l’ennemi tout en en esquivant deux autres et bloquant l’attaque du dernier, et il continuait à se battre avec aisance sans difficulté. Hélas, pas le temps de se reposer à regarder les exploits de son frère, il était là lui aussi, là en tant que guerrier se battant pour un peuple, là en tant que soldat défendant sa nation, il ne devait pas baisser sa garde.
Pas le temps de rêvasser…
Ydrill resserra plus fortement le manche de son glaive comme pour se donner du courage. Au cœur de la bataille, il continuait à jeter des regards à son frère lorsque son champ de vision le permettait. Depuis combien de temps se battait-il ? Il ne le savait pas mais cela n’avait pas d’importance, il aimait le combat et était endurant. Il aimait vraiment le combat, il aimait se frottait à tous types d’adversaires et sur le champ de bataille, cela se réaliser enfin concrètement. Il faisait face à des épéistes à une ou deux armes, des archers, des lanciers, des guerriers munis de haches et une variété d’autres adversaires plus ou moins fort. Malgré la rage et la violence des combats il n’avait pas peur. Etait-ce dû à la confiance en ses capacités ? En la présence de son frère ? Au surnombre de l’armée elfique ? Non, rien de cela, il considérait la bataille comme un grand terrain de jeu. Il aimait tuer, il prenait plaisir à cela, et pour lui c’était quelque chose de normal et même un jeu.
Rajout:
Il continuait de tuer, pour les elfes et pour son plaisir. Il avait de plus en plus d’adversaires. Un rond d’une douzaine d’humains se formait autour de lui et d’un autre elfe. Ydrill fit un signe de la tête à son camarade et ils se mirent dos-à-dos en posture défensive prêt à recevoir l’ennemi. Un jeune homme d’une vingtaine d’années brisa le cercle et s’avança prudemment deux grands couteaux dans les mains. Ils se fixèrent avec Ydrill le regard vif se scrutant l’un et l’autre comme cherchant une faille chez l’adversaire. Une flèche siffla à quelques centimètres de l’oreille de l’elfe et alla se ficher dans la tête du jeune homme qui s’écroula. Ydrill se retourna et vit à environ cinq cents mètres, sur la colline où se tenaient les archers, la Flèche d’Or Ilyass bandant son arc pour tirer à nouveau. Une seconde flèche siffla jusqu’à la trachée d’un homme qui formait le cercle. Il s’écroula provoquant la panique chez les hommes : deux défèrent le cercle en fuyant, certains cherchaient d’où provenaient les flèches mais en vain, tandis que d’autres se baissèrent les mains sur la tête pris de peur. Une troisième flèche vola jusqu’à un autre homme pour l’abattre, Ydrill profita de la confusion de ses ennemis pour passer à l’attaque avec son allié elfe et le soutien d’Ilyass. D’autres hommes fuirent, certains combattirent vaillamment. L’un d’eux blessa l’épaule gauche d’Ydrill, le second elfe en tua deux avant de périr de la hache de celui ayant blessé Ydrill, ce dernier le vengea aussitôt. La Flèche d’Or en avait abattu une demi-douzaine et il ne restait maintenant du cercle qu’un tas de cadavres et un elfe debout.
Blessé à l’épaule, sa défense s’avérait beaucoup moins efficace qu’auparavant, ainsi Ydrill combattait désormais plus prudemment. Il regarda du côté de son frère mais ne le vit point, il fit une rotation sur lui-même profitant de l’élan fourni par celle-ci pour trancher la gorge d’un guerrier humain. Il vit alors son frère à quelques mètres acculé par un groupe ennemi.
La peur envahit Ydrill, il se mit à courir vers son frère. Lui qui n’avait jamais peur avait cette fois ci ce sentiment. Son frère était sa seule famille, la personne la plus importante pour lui, son idéal, la personne dont il s’inspire.
Je n’y arriverais pas…il va mourir.
Tout semblait se ralentir autour de lui, le battement de son cœur résonnait dans sa tête, son regard témoignait de la peur dont il souffrait, des gouttes de sueurs coulaient sur son visage.
C’était si proche et pourtant si loin.
Je n’y arriverais pas… Lyaï… Si je dois l’aider ! Il ne faut pas qu’il meurt !
Des soldats le séparaient de son frère, tout en courant et sans même réfléchir, il esquivait les attaques instinctivement. Il devait sauver son frère, ils devaient survivre et quitter la bataille à deux, ils ne devaient pas mourir. Il leva son glaive en arrière, et dans un cri, le jeta vers l’avant comme il l’aurait fait pour un couteau de lancer. Un humain, en pleine lancée dans son mouvement pour faire trépasser Lyaï, fut frappé de plein fouet et tomba immédiatement mort. Le glaive avait transpercé la fine couche de casque qui protéger le visage et pénétré au niveau du front ce dernier. Cela avait sauver Lyaï, tuer cette unique soldat ennemi avait permis de sauver son frère, son frère qui se tourna une seconde trop tard pour frapper dans le vide l’ennemi déjà mort qui allait faire de lui sa victime.
Résumé de la suite de la bataille (extraits en jaune):
Ydrill pour sauver son frère jette son arme comme un projectile et abat sa cible.... son frère est sauvée. Ydrill désarmé meurt sous les cris de son frère courant vers lui.
"La peur envahit Ydrill. Ydrill se mit à courir vers son frère.
Je n’y arriverais pas…
Tout semblait se ralentir autour de lui, le battement de son cœur résonnait dans sa tête, son regard témoignait de la peur dont il souffrait, des gouttes de sueurs coulaient sur son visage.
C’était si proche et pourtant si loin.
Je n’y arriverais pas… Lyaï…
Des soldats le séparaient de son frère, tout en courant et sans même réfléchir, il esquivait les attaques instinctivement. Il devait sauver son frère, ils devaient survivre et quitter la bataille à deux, ils ne devaient pas mourir. Il leva son glaive en arrière, et dans un cri, le jeta vers l’avant comme il l’aurait fait pour un couteau de lancer."
L'homme ayant tué Ydrill voit Lyaï hurlant en pleurs courir vers lui et se fait attaquer et découper....
"Hikaru vit la tête qu’il venait de couper tourner dans les airs avant d’aller se rabattre sur le sol rejoignant le reste du corps. Sur sa droite, un jeune homme accourait hurlant l’épée dans les mains.
- Ydrill ! Petit-frère ! Non !
Des larmes volaient derrière sa course, son visage exprimait à la fois haine, tristesse, et volonté meurtrière.
L’épée s’abattit de haut en bas, Hikaru la bloqua de la sienne mais reçu de suite un coup de pied qui le fit reculer. Il trébucha sur un cadavre et se retrouva au sol. Une douleur lui fendit l’estomac, il émit un hurlement de douleur mélangé à des jets de bave ensanglantée. Le sang s’accumulait aux abords de ses lèvres à chaque fois qu’il ouvrait la bouche, il souffrait et voulait se relever. Il en était incapable, malgré ses tentatives la douleur était trop forte, il était cloué au sol, l’épée à travers son corps. Au moindre geste, le double tranchant le déchirait encore plus.
Les points de douleurs s’accumulaient, aux bras, aux jambes, et partout sur son corps, il se sentait comme déchiré. Que pouvait-il faire ? Il essaya de resserrer son poing sur le manche de son épée mais il comprit aussitôt qu’il n’avait plus de mains : il n’avait désormais ni pieds ni mains, on l’avait découpé. Il entendait faiblement, comme si le son était obstrué, des cris de rage et les bruits de bataille autour de lui.
Pourquoi ?
De ses yeux plissés il apercevait le dessin d’une silhouette qui levait et rabaisser une lame pour venir frapper une partie de son corps. Il voyait des pétales rouges volaient devant ses yeux, il se souvenait des roses que sa femme aimait tant.
Des pétales ? Alia…
Non, c’était du sang. Son propre sang, des gouttelettes rougeâtres qui éclaboussaient. Il ressentait chacune de ses pétales de sang comme une parcelle de vie en moins. Sa vie le quittait.
Je vais mourir… Pourquoi ? Qu’ais-je fais de mal ? Pourquoi cette guerre ? Ou est ma femme… mon fils…Pourquoi dois-je les quitter ?
Il repensait à sa vie, à sa famille, à ses amis et à toutes les choses qu’il aimait. Il savait qu’il allait tout quitter. Ses yeux se fermaient et se rouvraient difficilement laissant transparaitre des pupilles noirs entourées de rouge, des yeux reflétant l’atrocité sanglante de sa mort.
Je croyais qu’on était en période de paix, d’où vient cette guerre ? Dois-je vraiment mourir ici ? Alia, Yon… Pardonnez-moi…
La réponse à sa question vint aussitôt. Dans un dernier clignement d’œil il vit l’ombre de la lame s’abattre une ultime fois. La partie supérieur de sa tête se détacha du reste en une parfaite coupe circulaire."
Lyaï tombe a genou devant le corp de son frère... remords, pleurs, etc...
"Lyaï aurait voulu que son frère ne suive pas sa voie, il aurait souhaité le voir sain et sauf à l’abri de tout danger. Cependant, Lyaï, en tant que Feuille d’Or, l’avait choisi et sélectionné pour le combat, il avait confiance aux talents d’Ydrill et ne pouvait pas lui refuser cela. Ainsi, les deux frères s’étaient retrouvés côte à côte sur le champ de bataille sur les plaines de Tarkak. Et maintenant, Ydrill était mort."
Un cavalier passant tue Lyaï qui ne réagit pas depuis sa monture. Le cheval perd ses deux pattes avant dans une attaque d'un jeune elfe possédant une épée à la Berserk (pour ceux qui connaissent) et ça s'arrête là pour le moment.